Pour les animaux errants, le chien en particulier, l’abattage reste l’unique moyen pour restreindre l’incidence des maladies tels que la rage, la leishmaniose et le kyste hydrique, qu’aucune campagne de vaccination ne saurait réduire.La non maîtrise des programmes d’assainissement de l’environnement et le ralentissement des opérations d’abattages et de captures rendent caduques toutes les actions menées où à mener, réduisant à néant, l’effort commun qui tend à venir à bout de ces fléaux qui menacent la santé du citoyen.
L’élimination des animaux errants doit être la priorité, d’autant plus, qu’elle constitue le meilleur moyen de lutte contre les trois zoonoses majeures.
Les autorités locales concernées ont toute la latitude dans la mise en pratique de cette opération (battues réglementées), même si la meilleure forme de lutte reste la prévention. Cependant la professionalisation c’est à dire la création de fourrières canines dont la réflexion mérite d’être étudiée et mise en pratique avec des textes réglementaires car s’agissant d’une activité particulière qui nécessite des moyens humains et financiers.
L’importance de la prévalence des cas de morsures enregistrés au niveau des communes de Kherrata et de Draâ El Kaid enregistrées au cours du mois de janvier 2010, signalés lors de la réunion tenue récemment au siège de la daïra de Kherrata dans le cadre de l’évaluation des activités de lutte contre les MTH et zoonoses et présidée par le chef de la daïra, M. Djannadi Mohamed, fait état d’un nombre préoccupant de morsures causées par les chiens qui est de 11 cas pour la commune de Kherrata et 22 pour celle de Draâ El Kaid, des cas traités en totalité par ces services de la santé. Il n’en demeure pas moins, que les efforts tendant à éliminer les risques de maladies transmissibles par le chien en particulier, telle que la rage, se poursuivent au niveau des communes de la daïra de Kherrata par des campagnes d’abattages des animaux errants dont la prochaine opération débutera à partir du 1er mars 2010 et durera 1 mois. Seulement, au vu des informations recueillies le problème des agents devant tuer l’animal errant pas a été toujours une contrainte qui ne permet, de mener à bien cette opération, notamment, en ce qui concerne le chef-lieu de daïra, et ce n’est que dernièrement, que l’APC a désigné un agent de la voirie pour se charger de l’abattage. Pour ces raisons, il est souhaitable, à ce que des agents en mesure de prendre en charge une telle mission soient désignés officiellement par les parties compétentes afin de ne pas compromettre le bon déroulement de ces campagnes tendant à préserver la santé des citoyens, d’autant plus que les 2 communes sont confrontées aux mêmes problèmes.
Slimane Zidane
