Les élèves venus nombreux, ce dimanche, dans l’espoir que les cours reprennent après l’arrêt observé la semaine passé, ont vite déchanté puisque à 08 heure, les enseignants, affiliés au CNAPEST et à l’UNPEF, n’ont pas rejoint les salles de cours comme cela était prévu. Ces derniers ont préféré, ainsi poursuivre leur mouvement de protestation, estimant qu’ils n’ont eu que des “miettes”.Le suivi, est conséquent dans le secondaire puisque les informations parvenues font état d’une totale paralysie. Il est un peu moindre que le niveau du moyen même si certains collèges ont rejoint le mouvement dernièrement. Pour s’enquérir des raisons qui poussent les enseignants à poursuivre leur grève, en dépit des augmentations récemment annoncées par le ministère, nous avons contacté un professeur du cycle moyen lequel nous a déclaré ceci : “Ecoutez, nous sommes également des parents d’élèves et nous ne voulons pas que la perturbation perdure, mais nous sommes contraints de poursuivre la protestation tant que nos revendications ne sont pas satisfaites”. En effet, la situation ne semble pas s’arranger au grand dam des élèves qui ne savent plus à quel saint se vouer. Le Ras-le-bol est quasi général, également chez les parents qui se préoccupent de l’avenir de leurs enfants. “N’y a t-il pas de solutions à ce problème qui est en train de faire beaucoup de mal à nos enfants ? Ne peut-on pas, d’un côté comme de l’autre le prendre en considération pour trouver les solutions adéquates considération ?” se demande un père dont le fils doit passer le baccalauréat à la fin de l’année scolaire. Un peu partout,l es voix s’élèvent pour exprimer leur mécontentement à propos de la perturbation née d’une grève préoccupante. A quand une issue favorable ?
S. Chenouf
