La grippe pandémique A, qui a fait un pic durant le début de cet hiver se voit régresser de jour en jour. Elle a enregistré une nette déclinaison selon les derniers bilans de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En tout, la pandémie a fait 16 455 morts à travers le monde depuis son apparition en avril 2009. Elle continue de décliner notamment dans les pays et les zones tempérées. En revanche, le virus de la grippe A continue d’être détecté dans de nombreux pays de l’hémisphère Nord, en faisant d’autres décès.
Toutefois, l’Organisation précise que la nocivité de la grippe continue de décroître à peu près partout même dans ces pays, qui ont enregistrés des bilans lourds de décès suite aux contaminations du virus H1N1.
Toujours selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé, jusqu’à la fin février 2010, plus de 212 pays et territoires dans le monde ont fait état de cas confirmés en laboratoire de grippe A/H1N1, dont au moins 16 455 mortels, soit 229 cas mortels supplémentaires en une semaine.
Au plus fort de la maladie dans l’hémisphère Nord, l’OMS faisait état de plus de mille décès par semaine.
Dans la région la plus touchée par la pandémie, à savoir le continent américain, la grippe a connu sa pleine expression en octobre et novembre derniers avait estimé l’OMS en janvier dernier. Mais de l’avis des spécialistes, le virus H1N1 continue d’être le virus de la grippe prédominant dans le monde et l’organisation, suivant l’avis de son comité d’urgence, a estimé le 24 février qu’il était trop tôt pour annoncer que l’épidémie était derrière nous. La transmission du virus reste ainsi active, notamment dans certaines régions relevant du Sud-est de l’Asie et du Sud-est de l’Europe, selon l’OMS. Par ailleurs, l’Organisation relève encore que le virus de la grippe porcine est presque anéantir dans plusieurs pays d’Afrique du Nord. Mais certains pays du même continent, notamment ceux qui se situent à l’Ouest, enregistrent de plus en plus de cas mortels de grippe porcine. Cette situation est due quelque part d’après les spécialistes, à l’absence des données de surveillance dans certaines régions et d’autres qui souffrent du manque de moyens pour faire face à la propagation de ce virus.
A. Slimani
