La wilaya de Béjaïa a obtenu l’“accord de principe” du ministère de l’Hydraulique et des Ressources en eau pour la construction d’un nouveau barrage dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Une information délivrée, jeudi, par M. Mohamed Kessiba, directeur de l’hydraulique et des ressources en eau de la wilaya de Béjaïa, lors d’un briefing avec les représentants locaux des médias organisé au siège de la wilaya. L’ouvrage d’une capacité de 10 millions m3 sera implanté sur l’oued Flidoune et servira à l’alimentation en eau potable des agglomérations situées dans l’aire géographique englobant les communes d’Akfadou, Taourirt Ighil, Adekkar, Toudja et Beni Ksila. Une station de traitement des eaux de mer d’une capacité de 100 000 m3/jour est aussi projetée. La wilaya de Béjaïa, indique la même source, projette de réaliser quelque 45 opérations de 31 milliards DA dans le cadre du nouveau plan quinquennal contre 34 (8 milliards DA) inscrites au quinquennal 2005-2009. L’objectif est de parvenir à une sécurisation à long terme de l’alimentation en eau potable des populations. Un objectif qui commence d’ailleurs à se dessiner au fur et à mesure que sont livrés les divers trançons d’adduction de 22 communes du couloir Akbou-Béjaïa à partir du barrage de Tichy Haf (75 millions m3). Le projet confié au groupement ETRHB-Astaldi devrait, selon le directeur de l’hydraulique, être complètement livré à la fin de l’année 2012. Parallèlement, plusieurs projets visant la réhabilitation des conduites de distribution seont lancés ou en phase de l’être. Béjaïa-ville est ainsi concernée par un linéaire de plus de 200 km. Les déperditions évaluées à près de 40% en moyenne nationale, constituent une autre contrainte du plan d’alimentation en eau potable quand on sait que la plupart des conduites ont atteint un stade d’obsolescence avancé.
M. B.
