La Direction régionale d’exploitation de Béjaïa de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) a clôturé l’opération d’effacement de la dette agricole, avons-nous appris.
Même si la liste officielle n’est pas arrêtée définitivement par la succursale de Bgayet dont le directeur nous a renvoyé vers la cellule de communication de la banque se trouvant à Alger, seul organe habileté à fournir des renseignements à la presse, nous a-t-il dit, une source généralement bien informée nous a fait état d’effacement de la dette pour 198 agriculteurs. “Le trésor public a remboursé pour notre succursale une créance globale de l’ordre de 80 millions de dinars détenue sur les agriculteurs touchés par les mesures d’effacement. Au 31/12/2009, leurs comptes ont été soldés. Au préalable, la banque a exigé de chaque agriculteur une carte de fellah en cours de validité», a-t-elle expliqué continuant sa version dans le même ordre d’idées : “Entendons-nous bien que ce ne sont pas toutes les activités agricoles qui ont été touchées par l’effacement de la dette agricole. Pour cette première tranche, sont concernées seulement, les activités végétales et animales. Et pour plus de précisions, sont exclues du champ d’application les activités liées au matériel comme les huileries, l’hydraulique, etc”. Et elle ajoute : “Beaucoup de clients comme les gérants des huileries ont cessé les remboursements depuis la promulgation de cette mesure et se retrouvent avec des sommes importantes à régler. Pour ne pas les asphyxier nous avons demandé à chacun d’eux de se rapprocher de nos services pour la restructuration de sa dette pour une durée de cinq ans avec la possibilité de règlement de la première échéance dans une année. Le client a tout à gagner. Si un éventuel effacement de la dette des huileries survient en cours de l’année, et bien tant mieux pour lui, sinon il continuera à rembourser les tombées d’échéances le plus normalement du monde. Maintenant, pour ceux qui ne veulent pas se manifester, qu’ils sachent qu’en notre qualité de prêteur de l’argent emprunté nous ne pouvons que les ester en justice pour exiger le recouvrement intégral de nos créances.”
L. Beddar