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Arts martiaux / Medjebar Boualem, président de l’ASL Amizour

La Dépêche de Kabylie : Pouvez-vous nous dire dans quel contexte l’ASLA a été créée et pour quels objectifs ?

Medjebar Boualem : Pour commencer, je dirai que j’étais un ancien athlète du Yoseikan-Budo (1re dan) et entraîneur dans cette discipline. En même temps, j’avais des connaissances dans le tennis de table, les jeux d’échecs, enfin tous les sports. Si nous avons crée l’ASLA, c’est en principe pour absorber le vide qui existe au sein de la jeunesse Amizouroise. A première vue, j’ai constaté que même si des infrastructures existent, les moyens n’y sont pas. Actuellement, on active au niveau de la maison de jeunes d’Amizour, et puisque j’étais aussi un ancien adhérent, on a crée cette association avec l’ensemble des anciens athlètes de cette structure, où chacun était spécialisé soit en basket, soit en judo… Et toutes ces disciplines sont englobées dans cette association. C’est pour vous dire qu’il y a plusieurs sections dans la même association et six d’entre elles sont déjà affiliées à la ligue des arts martiaux de Béjaïa, à savoir le Judo, le Kick-Boxing, les jeux d’échecs, et deux en Kung-fu, dont l’une active au niveau de la localité de Merdj-Ouamane et l’autre au niveau de la maison de jeunes d’Amizour, une section d’escalade qu’on a affiliée directement à la fédération algérienne d’escalade et sport de montagne. Il y’a des sections de loisirs, telles que le basket, le volley, le football (Jeunes talents) et le Yoseikan-Budo.

On a entendu dire que vous projetez aussi de créer d’autres sections. Qu’en est-il au juste ?

Effectivement, l’ASLA projette la création de deux autres sections à l’avenir, à savoir celles du Badminton et de la voile. Pour ce qui est de cette dernière section, on essayera de trouver un site proche de la plage. A cet effet, on a vu avec la ligue de voile de la wilaya de Béjaïa, et on attend seulement l’accord écrit, pour déposer notre écrit afin de créer cette section qui activera au niveau de la ligue de Béjaïa mais qui représentera la ville d’Amizour.

Pouvez-vous nous dire quels sont les enseignements tirés depuis la création de votre association ?

Il ne faut pas oublier que nous n’avons pu avoir l’agrément qu’en 2009, alors vous dire qu’on a atteint nos objectifs à 100 % serait vous mentir. Mais avec l’aide de la DJS et celle de l’APC d’Amizour, on attend une aide financière de l’APW de Béjaïa. On souhaite que tous ces organismes nous aident encore plus à l’avenir et c’est uniquement avec leur aide qu’on pourra atteindre nos objectifs. Déjà côté résultats, avec les petits moyens dont on dispose, on a eu des champions de wilaya, comme on a eu des participations au niveau national dans les épreuves du Kung-fu, tout comme on a concouru aux tournois des jeux d’échecs, de proximité de tennis de table, de Basket avec les sections des autres maisons de jeunes. Bref, notre but, c’est de promouvoir le sport au niveau de notre commune, ainsi que d’organiser les sports olympiques, lesquels peuvent nous mener encore loin.

En gros, disons bien que votre parcours est positif.

Oui, vous pouvez le dire. En collaboration avec la ligue des arts martiaux de Béjaïa, on a organisé trois compétitions au niveau de la maison de jeunes, entre autres le Yoseikan-budo et le Kung-fu. Dans la discipline du Kung-fu Wushu, nous sommes classés premiers au niveau de la wilaya de Béjaïa, et c’est pour cela qu’on a été qualifiés au championnat national qui s’est déroulé entre le 27 et le 29 mai derniers, à la salle OMS de Chlef. En Yoseikan-budi, on était classés à la troisième place.

On vous laisse le soin de conclure

En dehors du cadre sportif, nous avons des activités à caractère lucratif et éducatif. Je veux dire qu’il n’y a pas de sport sans éducation. Déjà durant la journée nationale de l’enfance, nous avons organisé un tournoi de football dans l’école des moins de 12 ans, tout comme il y’avait des exhibitions en judo avec des jeunes des moins de douze et de quatorze ans. Aussi, pour le 5 juin (Journée mondiale de l’environnement), on a organisé une journée de volontariat au niveau des espaces verts de la maison de jeunes. Tout cela sert à sensibiliser les jeunes pour leur faire apprendre que le sport, ce n’est pas dans une salle uniquement, mais c’est aussi un esprit sain dans un corps sain.

Entretien réalisé par Rahib M.

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