Selon des sources locales, tout a commencé lorsque les jeunes en question ont appris qu’ils ne font plus partie du quota des six employés que la direction de l’action sociale ont attribué à l’APC de Sidi Naâmane, dans la cadre du PAIS. Ayant déjà été bénéficiaires de cette formule de recrutement, ces jeunes ont très mal apprécié ladite décision, chose qui les a poussés à fermer l’accès à la mairie pendant près d’une heure. Toujours selon nos sources, les protestataires sont ensuite entrés en conflit avec un autre groupe de jeune qui voulaient les dissuader de renoncer à leur action.
Très agitée, la matinée d’hier dans la “paisible” localité de Sidi Naâmane.
Des jeunes de la commune, récemment écartés du programme du PAIS (pension d’allocation pour l’insertion sociale) se sont violemment pris au siège de la municipalité en le fermant, d’abord, puis en saccageant sa toiture.
Selon des sources locales, tout a commencé lorsque les jeunes en question ont appris qu’ils ne font plus partie du quota des six employés que la direction de l’action sociale ont attribué à l’APC de Sidi Naâmane, dans la cadre du PAIS. Ayant déjà été bénéficiaires de cette formule de recrutement, ces jeunes ont très mal apprécié ladite décision, chose qui les a poussés à fermer l’accès à la mairie pendant près d’une heure. Toujours selon nos sources, les protestataires sont ensuite entrés en conflit avec un autre groupe de jeune qui voulaient les dissuader de renoncer à leur action.
Pendant de longues minutes, l’APC de Sidi Naâmane vivra d’intenses moments de tumulte. Les jeunes protestataires, bien décidés à se faire entendre, décident alors de monter sur les toits de la mairie et procédant, pendant plus d’une heure, au saccage systématique de plusieurs mètres carrés de tuiles.
Les esprits ne se sont calmés que grâce à l’intervention de quelques sages ainsi qu’à l’arrivée des forces de l’ordre. A l’heure où nous mettons sous presse, la tension était encore très palpable au sein de la municipalité. Si le problème n’est, actuellement, toujours pas réglé il n’en demeure pas moins que l’APC de Sidi Naâmane aurait d’ores et déjà décidé de poursuivre les jeunes contestataires en justice pour troubles et destruction de biens publics.
Ahmed B.