La question se pose d’elle-même : Quel aménagement pour une région balnéaire comme Azeffoun ? Pourquoi cette politique de bétonnage généralisée ?
Des cités qui poussent comme des champignons, des bâtisses et édifices qui jalonnent les aires, la région prend une allure de développement sans précédent avec des extensions partout ; le coté sud abrite plus d’un millier de logements dans plusieurs programmes différents (LSP-OPGI– Promotionnels).
Le site destiné à accueillir la Nouvelle-ville dans son enceinte, abrite aussi la cité de recasement des résidants de l’ancienne pépinière dont les galères refont surface, car tous les travaux d’aménagement non achevés prennent l’allure d’interminables bricolages, à l’image des routes non goudronnées, assainissement non raccordé et un espace de vie très réduit cerné par des bâtiments de tous cotés. Le lotissement d’extension d’Ait Naim avec des maisons en forme de villas accolées les unes aux autres et la cité des 92 lgts récemment occupée.
C’est une grande métamorphose dans l’immobilier mais l’essentiel reste toujours négligé le manque total des espaces verts et les aires de jeux pour enfants dans toutes les cités d’Azeffoun, l’absence de ces surfaces est remarquable, tout l’espace est consommé et revêtit de béton. L’aménagement à Azeffoun que ce soit dans les anciennes où les nouvelles cités se résume au bétonnage au détriment d’un minimum de verdure vitale. Même le front de mer récemment réalisé et dont le moitié est en cours d’achèvement, subit lui aussi, le même sort par le manque de place au moindre espace de detente et de relaxation. Les services d’urbanisme et d’aménagement doivent revoir leur politique pour le reste de parties vierges restantes afin de les convertir en espaces verts et reposants.
Sahnoune Karim