Football USM Draâ Ben : Khedda De club-phare à club… terne

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L’USM Draâ Ben Khedda, les “Bleu-Blanc», ou “Mirabeau” tout court, comme aiment à la nommer ses fans, était une véritable école, un club-phare qui a enfanté de talentueuses gloires comme les Idrenmouche, Ouarzdini, Kherchaoui, Meghrici, Hameg, Gaouaoui, Delho et tant d’autres, que l’on ne peut tous citer. Ce club s’est entièrement éteint, cette saison particulièrement, malgré la venue d’un entraîneur des plus honnêtes, volontaire et sérieux, en la personne de M. A. B, très ponctuel dans son travail si ce n’est… qu’il n’y a plus d’hommes avec qui travailler ! Draâ Ben Khedda n’enfante-t-il plus d’hommes compétents pour apporter leur concours à ceux qui travaillent honnêtement ? Telle est la question que tout un chacun se pose, mais sans pour autant trouver de réponses. Et pour cause, l’on ne peut ne pas se poser ce type de questions quand on sait que 5 à 6 joueurs seulement se présentent au stade pour les séances d’entraînement avec leur coach. Même au dernier entraînement, ce mardi, A.B se retrouve avec 8 à 10 joueurs sur le terrain, la défection de la plupart des dirigeants est signalée, à l’exception des Aïboud Ahcène dit “Baba Ahcène”. Qu’adviendra-t-il d’un club qui, pour l’entraînement de ses joueurs, se retrouve contraint de solliciter un ballon auprès des supporters ? C’est ce qui est arrivé dernièrement. Pour sauver la face, plusieurs fois, le P/APC, Mohamed Meraoui, a usé de ses moyens propres et de ses prérogatives pour venir en aide à l’équipe. «Mais où se situe donc le rôle des dirigeants ?», se demanderaient certains. On ne manquerait pas de s’interroger pourquoi les mêmes joueurs qui signent en début de saison ne réapparaissent plus sitôt leur dû perçu. D’anciens joueurs et des supporters ne peuvent plus continuer à “supporter” un tel statu- quo. Pour permettre une véritable transparence, ces derniers sollicitent la tenue d’une assemblée générale extraordinaire afin de tirer les choses au clair ; d’élire, si nécessaire, des dirigeants volontaires, en mesure de respecter leurs engagements. Sans quoi, le club-phare qu’était l’ex-Mirabeau ne brillera plus de ses lumières, bien au contraire, il sombrera dans les ténèbres de la relégation.

Antar Boufatis

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