Ighzer Amokrane / Horizons colorés pour les enfants

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Sous un corridor voûté ombré et chargé d’un cépage chichement fécond, les lilliputiens de la crêche « Ma maison » ont célébré la Journée africaine de l’enfance dans une ambiance familiale et hautement festive.Venus avec des accoutrements aux couleurs chatoyantes, les enfants ont imprimé à la fête, un ton joyeux et printanier tel un essaim de papillons en kermesse dans une belle roseraie.

En préambule, une chanson de bienvenue entonnée en concert, guidés par leur maitresse de cérémonie, les enfants ont été placés chacun sur son petit tabouret. Assis autour d’une scène improvisée pour l’occasion, les enfants ont passé un long moment à regarder d’un oeil insatiable, la représentation clownesque de la jeune troupe théâtrale de l’association « Horizons » qui, avec une générosité de circonstance, a égayé les présents de fort belle manière.

Ainsi, pendant une heure environ, plusieurs morceaux hilarants et instructifs ont comblé de joie la curiosité maladive des enfants. Plusieurs thèmes ont été abordés ; l’éducation, les études, le respect, le travail… des thèmes qui n’ont pas laissé les parents indifférents.

« Justement, ce sont ces présentations dont nos enfants ont vraiment besoin… Par exemple, apprendre à calculer en riant quoi de plus beau ! » se réjouit une femme parmi la foule présente.

La responsable de la crèche n’a pas manqué de montrer sa satisafaction : « Quand les enfants adorent un spectacle, ils applaudissent les clowns et en redemandent en chantant à vive voix,

cela, reflète la réussite de la fête ! Juste un bémol qui me chauffe le coeur : il y a des parents qui nous confient leurs enfants comme s’ils jetaient des baudruches en l’air ; ils ne demandent plus après, ce qu’ils apprennent en ces lieux. C’est triste ! »

A la fin du spectacle, une collation a été offerte aux parents et aux enfants présents. Un père portant sa fille sur l’épaule nous a apostrophé : « Croyez-vous que tous les enfants africains ont vécu la même joie que la nôtre ? Pertinent, tant il est vrai que la question laisse sans voix ! « 

T. D

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