Lakhdaria : Les transporteurs de marchandises en colère

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La rue Nakib Si Abdellah est très réputée pour la place réservée aux transporteurs de marchandises, offrant une prestation de service pour tout le territoire national.

Il arrive souvent qu’un grand nombre d’entre eux, quittent, le lieu de stationnement de Nakib Si Abdellah pour prendre la destination de Setif, Bordj Bou Arrerridj, Relizane et même Béchar, des déplacements, disent-ils, qu’ils estiment respectivement à 7000, 5000, 8000, et 16000 DA.

C’est un gagne-pain dont profitent plusieurs chefs de famille des 06 communes relevant de Lakhdaria, pas uniquement ceux résidant au chef-lieu de la daïra, un effectif, précise Farouk l’un des prestataires “on était 13 en 2004, et à présent nous sommes 27, soit le double”.

Une concurrence où il est dur d’attirer un “Mouchtari” dans ce lieu de travail, tellement, on se marche sur les pieds sur ce bord de trottoir de Nakib Si Abdellah, pire encore, ces derniers signalent la présence de pas moins de 40 transporteurs clandestins, notamment à Lekouir, Saraj Baker et Krichiche.

Une concurrence déloyale et pas autre chose, du fait des nombreuses charges auxquelles, il font face, comme nous le signale Farouk “la vignette, l’impôt, la CNAS, et l’assurance marchandise, un montant de 10 millions/an”.

Pour être plus convaincant, ce dernier donne l’exemple de l’impôt trimestriel que le service des contributions a fixé au départ à 8000 DA, puisqu’il a été revu à la baisse en le situant à 6000 DA/trimestriel.

C’est suite aux diverses réclamations exprimées ces derniers temps, qu’ils ont pu attirer l’attention de l’organisme collecteur des impôts, sur la régression de leur chiffre d’affaire, qui d’après eux, a atteint ce niveau par la faute de ceux qui activent au Noir.

Ils reprochent à ces clandestins comme ils les appellent, de diminuer, le prix de la course, sachant qu’ils ne sont taxés d’aucun impôt, ce qui selon l’intéressé les clients autrefois abonnés à Nakib Si Abdellah, s’orientent désormais vers les prestataires illégaux”.

A. Chérif

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