Les différentes avancées enregistrées au centre urbain ayant trait aux projets inscrits en faveur de la commune de Taourirt-Ighil sans pour autant tenir compte ni du rythme ni du délai d’achèvement, ont bel et bien imprimé une note d’espoir dans les consciences des habitants de cette localité.
En effet, la résorption du déficit en VRD, l’ouverture de l’école primaire, auparavant occupée par un contingent militaire, ainsi que la mise en service d’une partie de la polyclinique sont autant d’acquis qui viennent couronner les efforts consentis par la coordination des comités de villages de cette localité et la ferme détermination de la population qui a répondu présente, à chaque appel de ses représentants.
Cependant, les habitants sont toujours en attente quant à la mise en service d’autres projets, à l’exemple de la réception de la poste et sa mise en service, qui accuse un retard, à cause de la réalisation de sa clôture et son raccordement aux différents réseaux (eau, électricité et téléphone). De même, ces mêmes citoyens attendent impatiemment le lancement des travaux de réhabilitation du siège de la mairie et du centre urbain pour sa mise en service. A ce propos, nous avons appris qu’une enveloppe financière conséquente était dégagée à cet effet par les autorités de wilaya, à savoir une somme de 250 millions de centimes qui est destinée pour l’équipement de cette infrastructure qui viendra renforcer les acquis de la commune et rendra service aux citoyens du centre urbain et des différents villages de T-Ighil.
Par ailleurs, une revendication et non des moindres, de la coordination des comités de villages et du mouvement associatif dans cette municipalité concerne la question du logement.
Effectivement, croit-on savoir, les représentants des citoyens ont insisté auprès du wali lors des précédentes réunions de travail ayant regroupé les citoyens sur la nécessité de réserver un quota de logements au profit de cette commune, tout en arguant le fait que Taourit-Ighil, n’a bénéficié que de 40 logements depuis l’indépendance à ce jour, soit un taux insignifiant, vu la densité de sa population. En somme, un nouveau souffle d’une dynamique de développement est désormais amorcé et que les habitants accueillent comme une bouffée d’oxygène qui ouvrirait les portes à ces derniers, afin de surpasser les conflits intervillages et travailler la main dans la main, de façon à rattraper les retards cumulés en matière de développement et de sortir de l’isolement.
Mohamed Haddad