Par défaut de places, 13 malades sont mis sur une liste d’attente. “Ces patients sont pris en charge dans le cadre de l’urgence», affirme un responsable de l’hôpital.
Le centre d’hémodialyse relevant de l’établissement public hospitalier (EPH) “Akloul Ali” d’Akbou a été doté récemment de 4 nouveaux générateurs d’hémodialyse.
“Les appareils viennent d’être mis en service», nous dira en subsistance un responsable de cet hôpital.
“Nous avons préféré explique-t-il, laisser en réserve les vieux générateurs et faire fonctionner les nouveaux car ces derniers sont sous garantie”.
En dépit de cette importante acquisition, la deuxième du genre après celle de 2007 qui a vu le service se renforcer d’un lot de 4 appareils d’hémodialyse, la capacité d’accueil du centre demeure très en deçà de la demande de soins qui n’arrête pas de croître.
“Nous espérons que l’ouverture annoncée pour les prochains mois du centre d’hémodialyse de Sid Aïch ainsi que celui de M’Chedallah contribueront à désengorger quelque peu notre service», souligne le directeur de l’hôpital. 60 est le nombre de malades à dialyser régulièrement, le centre d’Akbou prend en charge 90 patients à raison d’une ou trois séances par semaine, en fonction du stade d’évolution de l’insuffisance rénale. Par défaut de places, 13 malades sont mis sur une liste d’attente. “Ces patients sont pris en charge dans le cadre de l’urgence», affirme un responsable de l’hôpital.
Leur admission en séances d’hémodialyse régulière n’intervenant qu’au rythme de la libération des places suite à un changement de résidence ou à un décès d’un dialysé.
Selon un rapport établi par les services de l’hôpital d’Akbou, 10294 séances d’hémodialyse ont été assurées, durant l’année 2009 contre 8884 séances en 2008. La même source fait état de 12 décès parmi les malades atteints d’IRC (insuffisance rénale chronique) en phase terminale en 2009 contre 20 décès au cours de l’année précédente.
N. Maouche