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Saharidj : Faute d’une prise en charge, les avaries s’aggravent

Une semaine après le passage du violent orage qui a causé d’importants dégâts pour les infrastructures publiques, aucune manifestation d’équipes d’intervention n’est encore constatée sur le terrain, donnant ainsi le temps nécessaire à ces multiples avaries de s’élargir et s’aggraver d’avantage ; nous citerons pour exemple, le cas de l’éclatement du réseau principal de l’assainissement du centre urbain du chef-lieu de la commune auquel sont raccordés ceux des agglomérations périphériques.

Cette avarie survenue à la sortie sud de la ville, en bordure de la route secondaire, juste en face de la garde communale et à 60 m à peine d’une cité résidentielle, en plus d’empester l’environnement et rendre l’air irrespirable aux alentours, le puissant jet de ce réseau est en train de creuser profondément sous le goudron de cette route, qui a bénéficié d’un projet de revêtement il y a à peine un mois.

Les dégâts qu’a subi cette route flambant neuve prennent de l’ampleur et sont importants. Faute d’une intervention rapide, cette importante voie d’accès deviendrait impraticable dans un proche avenir, en plus de constituer un véritable danger à l’heure actuelle aux nombreux usagers. En parallèle, d’autres avaries sont apparues au niveau du réseau d’AEP, l’eau coule à flots, sans que personne ne s’en inquiète, c’est à croire que les gestionnaires de la chose publique sont massivement partis en congé et cela au moment où la population s’attendait à voir tous les moyens humains et matériels, mobilisés et mis en œuvre pour réparer ces avaries au départ, quitte à travailler même de nuit pour limiter les dégâts. Hélas, c’est sans compter sur la lourdeur des services concernés par ce genre d’interventions, qu’en serait-il si les dégâts étaient plus importants ? A-t-on seulement dressé un état des lieux et recensé les avaries après le passage de cette tempête ? Difficile à croire, si l’on se base sur le retard mis pour prendre en charge ce réseau d’assainissement qui revêt pourtant une urgence absolue, sachant qu’en cet endroit même, le réseau sectoriel d’AEP qui alimente 80% des agglomérations de la daïra de M’chedallah est réalisé en parallèle à celui de l’assainissement sur plus de 200 m et que les deux ouvrages ne sont séparés que de quelque 03 m et se chevauchent par endroits au niveau des points de croisement ;un point noir qu’on a dénoncé à plusieurs reprises par le passé.

Oulaid Soualah

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