La circulation automobile si difficile, au centre ville de Ain El Hammam, s’est nettement améliorée, depuis quelques jours. La remise en état de la chaussée, sur certains axes, a grandement contribué à accélérer le mouvement automobile, ralentie auparavant par les différents travaux qui y sont réalisés.
Ainsi, la route d’Alger, bien que non encore bitumée, est devenue plus praticable qu’il y a quelques mois où les crevasses et les fossés étaient devenus la bête noire des conducteurs. Les fréquentes descentes des agents de l’ordre semblent avoir porté leurs fruits. Les stationnements gênants ou interdits sont sévèrement réprimés. La surveillance de la circulation au niveau des points » chauds » contribue à éviter les embouteillages inextricables des jours précédents. Même si on ne peut rester insensible aux progrès réalisés, en la matière, on ne devrait pas oublier que les autorités peuvent faire beaucoup mieux, pour peu, qu’elles attaquent le mal là où il se trouve. Les étalages de marchandises sur l’asphalte réduisent considérablement les offres de stationnement. Pire encore, tout le long des rues, les commerçants squattent des pans entiers des voies, en y déposant des caisses vides ou tout autre obstacle, pour se réserver la place. Il faut souvent tourner pendant une demi heure, pour dégoter un endroit où garer son véhicule. Las de chercher, certains conducteurs se mettent malgré eux, en deuxième position, gênant de ce fait, les autres usagers. Les marchands ambulants doivent quitter la rue et le service d’ordre doit veiller à ce que nul ne s’accapare le lieu public pour en faire une propriété privée.
A. O. T.