2 475 enseignants et enseignantes ont rejoint les bancs des sept établissements scolaires, qui leur sont affectés au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, depuis le début de cette semaine pour une deuxième formation, entrant dans le cadre de la politique de leur tutelle afin d’élever leur niveau.
“Dans le souci d’éviter des déplacements difficiles et onéreux à nos enseignants, qui suivent cette formation à distance, nous avons opté à les rassembler dans leur circonscriptions respectives.” C’est ainsi que nous avons créé sept centres, à savoir les collèges d’enseignement moyen de Azib-Ahmed et “Hamoutène” pour Tizi-Ouzou ainsi que le lycée Abane-Ramdane. Pour la région d’Azazga, c’est le lycée Saoui-Aldjia, alors que pour Draâ El Mizan, Aïn El Hammam et Boghni, les enseignants sont pris en charge, respectivement par le technicum, le lycée Benboulaïd et le lycée Mohamed-Zamoum dit Si-Salah, nous déclare le responsable à la formation au niveau de la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, en l’occurrence M. Driss Laïmouche. Au demeurant, pour cette année scolaire 2009-2010, le nombre d’enseignants inscrits en première année s’élève à 568 alors qu’en deuxième année, ils sont à 1 009 et 899 en troisième année. “Comme vous savez, dorénavant, il est demandé à tous les postulants à un poste d’enseignement d’avoir au moins une licence dans la matière à enseigner. Pour la mise à niveau des anciens enseignants, le ministère a ouvert cette opportunité pour nous permettre de nous perfectionner et c’est ce que nous faisons en suivant cette formation à distance qui est sanctionnée à en fin d’année par un examen de passage», nous confie un des enseignants que nous avons rencontrés sur place. Par ailleurs, selon nos interlocuteurs, à la fin de ce stage, les enseignants seront soumis, durant quatre jours à “un véritable examen”. “Les épreuves porteront, sur les matières enseignées à savoir l’arabe, le français, l’anglais, la physique, les sciences naturelles, la législation scolaire, la psychopédagogie, l’informatique, la musique et le dessin», nous déclare ce PES, chargé des cours de mathématiques. Enfin, il est à signaler que tous les enseignants sont pris en charge totalement par les établissements d’accueil.
Saïd N’Aït Kaci