En collaboration avec l’APC, les membres de l’Association sportive de la commune de Saharidj, organisent depuis deux semaines, un tournoi de football qui regroupe pas moins de six équipes issues des différents villages de la municipalité. Cette manifestation sportive rentre dans le cadre d’un important programme élaboré par l’APC pour la célébration de la date historique du 27 juin 1957.
Cependant, les bénévoles de cette association déplorent l’état lamentable dont lequel se trouve l’unique stade de football de la commune. Ils interpellent à l’occasion les responsables concernés, à leur tête le wali et la directrice de la jeunesse et des sports afin de leur venir en aide par l’affectation d’une enveloppe financière qui servira pour son réaménagement. Les mêmes responsables, indiquent en outre, qu’une enveloppe financière de l’ordre de deux cents millions de centimes a été allouée pour la circonstance il y a de cela quelques mois, mais les travaux n’ont toujours pas demarrés. Les différentes aires de jeux et autres stades combinés de type matico dont avait bénéficié la commune se trouvent aussi dans le même état d’abandon.
L’aire de jeux du village Ath Oualvane a connu un glissement de terrain, lors de la période hivernale de l’année écoulée. La moitié du terrain a été emportée par les eaux, quant à la clôture, en Zimmerman elle a tout bonnement subi des actes de sabotage.
Le stade combiné réalisé à coups de millions à deux pas du siège de l’APC n’a pas été épargné par les mains dévastatrices. Le terrain et la clôture ont subi des dégâts considérables et les bois ont disparu. Selon les responsables de l’Association sportive olympique de Saharidj, ces infrastructures se dégradent d’avantage de jour en jour, au vu et au su de tous, sans que personne ne trouve à redire, sinon comment expliquer que des infrastructures qui ont coûté des sommes d’argent faramineuses à l’Etat ne soient pas dotées d’un gardien. Nos interlocuteurs tirent à boulets rouges sur les responsables municipaux afin de se pencher sur le cas de ces infrastructures de jeunesse et trouver des solutions urgentes pour les sauvegarder.
Nadia Hamani