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Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a tiré à boulets rouges sur certains représentants du ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, qui ont occulté la vérité à propos de leur réclamation relative à la révision du statut particulier des médecins généralistes.

Le président de cet organe syndical a tenu à expliquer que « les praticiens ne rejettent pas leur statut particulier. Mais ils refusent seulement d’accepter quelques articles dudit statut particulier. »

En outre, ce syndicaliste s’est dit « optimiste » quant à l’initiative du nouveau ministre de la santé qui leur a promis lors de sa rencontre avec les différents partenaires sociaux, tenue la semaine passée, de déployer les efforts nécessaires pour mettre fin à la crise qui prévaut dans le secteur de la santé publique. « Le ministre de tutelle nous a aussi promis de mettre un terme au bras de fer qui oppose son département aux partenaires sociaux », a renchéri Dr Liès Mérabet. Celui-ci s’est félicité de la réouverture de dialogue avec le ministre de tutelle. Un dialogue qui, selon la même source, « conduira certainement la situation de crise qui règne depuis plusieurs années dans le secteur en question, à connaître enfin le dénouement ». Devant cet état de fait et après les promesses faites par le nouveau ministre, le bras de fer opposant le ministère de la Santé aux syndicats activant dans ce secteur, semble prendre une nouvelle tournure. En effet, après avoir reçu le feu vert du président de la République pour résoudre les problèmes qui règnent dans le secteur de la santé publique, le ministre de la Santé de la Population, et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès a, depuis hier entamé une série de rencontres avec les syndicats autonomes activant dans le secteur de la santé publique. Le SNPSP qui se réunira aujourd’hui avec le ministre de tutelle, a tenu à apporter des explications sur le malentendu enregistré vis à vis du statut particulier, précisant que « les médecins généralistes rejettent uniquement quelques articles de ce statut promulgué au mois de novembre dernier, à l’image du reclassement des médecins généralistes, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens à la 15 au lieu du 13. » D’autres points liés à l’exercice de l’activité complémentaire, dénoncée par les praticiens, au système national de santé au quota de logements de fonction, seront abordés aujourd’hui au courant de la rencontre qui regroupera le ministre avec les représentants du SNPSP. Les doléances des praticiens de la santé publique s’articulent principalement autour du salaire et du régime indemnitaire, qui devraient être débattus dans une commission mixte (ministère-syndicats). L’Intersyndicale de la santé réclame également la promulgation du statut particulier selon la mouture négociée avec les partenaires sociaux ainsi que la part des médecins dans les logements de fonction. L’initiative du ministre de tutelle portera-t-elle ses fruits. Seul l’avenir nous le dira !

Lemya Ouchenir

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