Sans moyens matériels et humains importants, la cellule d’écoute de la Maison de jeunes » Tahar Oussedik » de Ain El Hammam, est en train de palier l’absence de cabinets privés, spécialisés en psychologie.
Composé d’une psychologue, recrutée dans le cadre du pré emploi (CID) et de trois autres bénévoles, le groupe, sans publicité arrive à se faire connaître grâce à son travail, dans toute la région de Michelet à Iferhounene.
Suivant un programme tracé à chaque début d’année, leur travail consiste à organiser, périodiquement, des conférences-débats, portant sur des sujets d’actualités, particulièrement dans les établissements à caractère éducatif (lycées, CFPA et autres). Par ailleurs, il faut noter qu’à l’initiative de la cellule, plusieurs écoles primaires reçoivent souvent, la visite du « psy », durant l’année scolaire. En relation avec les enseignants et les directeurs, les jeunes filles reçoivent, » en aparté « , nous dit-on, des élèves en échec scolaire, ainsi que ceux qui présentent d’autres troubles psychologiques. D’autres patients, sentant le besoin de consulter, se présentent spontanément, à la Maison de jeunes où ils sont reçus, suivant les horaires et jours de visites. « Certains adultes viennent nous voir régulièrement, alors que d’autres se suffisent d’une seule séance » indique Mlle Aouchiche, la psychologue attitrée. Secret professionnel oblige, on ne saura d’elle que le strict minimum, sur le fonctionnement de ce service où les patients doivent trouver une oreille attentive, à leurs déboires, en toute confiance. Cependant, il faut remarquer que si la tâche n’est guère aisée, elle est compliquée davantage, par l’inexistence de matériel de travail (tests de personnalité et autres). Une situation qui, nous l’espérons ne tardera pas, à changer dans l’intérêt de tous.
A.O.T.