“Quand les élus du peuple démissionnent…”

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Les habitants de la cité les bâtiments-bleus, du centre-ville de Tizi-Ouzou ont procédé hier au blocage de l’accès menant du carrefour des Martyrs du Printemps noir au boulevard Houari-Boumediène logeant la maison de la culture Mouloud-Mammeri. Des jeunes en colère contre la situation dégradée de leur cité située faut-il le préciser au cœur de la ville des Genêts, ont fermé ce tronçon en utilisant toutes sortes d’objets. Les résidents de ladite cité exigent, en effet, la tenue des promesses des autorités locales inhérentes à l’amélioration de leur cadre de vie. Il s’agit notamment des travaux d’aménagement à l’intérieur de la cité l’aménagement de la cour principale et la réfection des réseaux d’assainissement, entre autres. Le blocage a duré toute la matinée d’hier avant d’être levé aux environs de la mi-journée. Le mouvement de protestation d’hier remet l’inertie de l’Apc de Tizi-Ouzou sur la surface. La prise en charge des affaires de la population par ceux qui ont été propulsés à la tête de la municipalité souffre toujours d’un manque d’efficacité. D’autres quartiers de la ville de Tizi-Ouzou ont exprimé ces dernières semaines leurs mécontentements par rapport à la gestion de la commune mais surtout au manque de “considération” des élus à l’APC. C’est le cas de le dire notamment de la cité des 600-Logements de la nouvelle-ville dont les habitants ont à plusieurs reprises exprimé leur ras-le-bol. Des banderoles sont à ce jour accrochées au niveau du carrefour de la nouvelle-ville où l’on peut particulièrement reconnaître des slogans hostiles à la municipalité. Ce qui est incroyable dans cette localité de la ville de Tizi-Ouzou est l’état lamentable des tronçons routiers. Alors que des sommes colossales sont annoncées, dans le cadre de l’aménagement urbain, les ruelles de la cité des Amandiers sont dans état de délabrement avancé. Un grand cratère qui se voit de loin, mais que les responsables de la commune semblent ne pas voir, s’est formé juste à l’entrée de la cité empêchant des automobilistes de circuler librement. Et ce n’est guère les exemples qui manquent pour illustrer la démission de ceux qui ont la charge des affaires de la municipalité. Les habitants de la commune ont, semble-t-il, compris le message, et ne se “gênent” plus à “griller” l’étape de l’Apc, pour solliciter directement les différents services de la wilaya, qui se retrouvent “bizarrement” dans l’obligation de se “substituer” à l’Exécutif communal pour “traiter sans intermédiaires” les préoccupations citoyennes. Et dire que nous sommes uniquement à moins de deux ans de la fin du mandat actuel …Est-ce bien la raison ?

A. Z.

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