Si, à première vue, quelques foyers de jeunes semblent terminés, de nombreux autres accusent un retard inexpliqué. Il en est ainsi de celui de Taourirt Menguellet, à l’arrêt depuis plusieurs mois. Lancé il y a plus de trois ans, le chantier semble avoir du mal à avancer.
La carcasse terminée, depuis plusieurs mois, attend toujours les finitions et autres détails. Certains expliquent la situation par l’épuisement de l’enveloppe allouée au projet. Une habitude qui tend, d’ailleurs, à se répéter ces derniers temps.
Des sources proches de la mairie, nous apprennent que la wilaya a consenti une rallonge qui devrait permettre de terminer la Maison de jeunes. Pour le moment, les villageois ne voient rien venir.
A Aourir, bien que les travaux soient terminés, du moins extérieurement, l’inauguration n’a pas encore eu lieu. Les portes du foyer demeurent désespérément closes, en cette période où les jeunes ont grandement besoin de locaux pour leurs activités. Malheureusement, les murs ne suffiront pas.
Le problème de l’équipement risque de se poser comme pour certaines structures qui ont attendu longtemps, avant de réceptionner quelques chaises et tables.
Parmi les nombreuses Maisons de jeunes dont la construction a été entamée, dans les villages de la commune de Aïn El Hammam, aucune n’est encore fonctionnelle à notre connaissance.
Les jeunes qui n’ont ni stade ni aucun lieu de loisirs, attendront encore longtemps, avant de pouvoir disposer d’un minimum d’infrastructures culturelles et sportives. Lorsqu’on ne peut réaliser dans les temps, des bâtisses de quelques dizaines de mètres carrés, on comprend que la polyclinique, la salle omnisports et les autres projets, mettent tant de temps à sortir du sol.
On se demande alors, si on serait capable, un jour, de réaliser un projet d’envergure.
Quand il y a le nerf de la guerre ( les fonds), et un terrain d’assiette on se demande où se trouve le grain de sable qui grippe la machine à Michelet.
A.O.T.