Chemini Le CEM Belyamine Tahar édite une revue / Une lumière pour une école qui se distingue

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Pour finir l’année scolaire en beauté le CEM du martyr Belyamine Tahar de Chemini édite une revue. Elaborée essentiellement par les élèves, cette publication est bien ficelée.

Intitulée « Tafat n Ath-Ouaghlis » ; Lumières des Ath Oughlis, cette revue se compose de plusieurs rubriques culturelles, artistiques et scientifiques, sans omettre la distraction. Après des années « d’éclipse culturel », cet établissement scolaire, situé sur les hauteurs de la vallée de la Soummam renoue avec la création et la publication.

« Le système solaire est composé du soleil et huit autres planètes, le soleil est la planète la plus grande, c’est une gigantesque boule de gaz chaude qui produit la chaleur et la lumière sur terre.

La première planète la plus proche du soleil est Mercure, son aspect général est semblable à celui de la lune, son atmosphère est très fine et volatile, la deuxième planète la plus proche du soleil est Venus, c’est l’astre le plus brillant après le soleil, elle est aussi appelée étoile du berger », écrit Nacef Sabrina dans un article scientifique très intéressant sur l’astronomie.

L’une des rubriques de cette publication est dédiée à l’histoire. Un grand hommage a été rendu à des personnalités connues. « Cheikh Tahar est né en 1852&hellip,; il a reçu l’enseignement élémentaire auprès de son père Cheikh Salah- el-Semaouni, puis il a été admis à une école voisine de la mosquée Omeyyade.

Il a étudié les sciences religieuses ainsi que les sciences naturelles, les mathématiques, l’astronomie et l’histoire. A l’âge de 30 ans, il maîtrisait déjà la plupart des langues du Proche-Orient : le turc, le persan, le syriaque, l’hébreux, l’arabe et l’abyssin ainsi que le français et le berbère (kabyle) qui est sa langue d’origine. Parmi les caractères du Cheikh Tahar, sa sympathie avec les intellectuels non musulmans, parmi lesquels, figurent les grands orientalistes de l’époque moderne (Merglioth, Ignace Goldziher) ainsi qu’avec les juifs et les chrétiens… Le Cheikh est mort le 05 janvier 1920 « , peut-on lire dans un papier signé Ariouet Silia. Par ailleurs, des articles sur le sport et bien d’autres disciplines enrichissent cette belle publication illustrée.

En somme,  » Tafat n Ath-Ouaghlis  » est une revue bien faite qui sera, peut-être le premier jalon pour les journalistes de demain. Avis aux autres écoles…

Ali Remzi

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