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Béjaïa : Projet de rénovation du CW 35 retenu

Le CW 35, ce serpent de fer d’une longueur de 82 kilomètres allant de Biziou dans la commune d’Amalou jusqu’à Amizour, traversant les communes de Bouhamza, Beni Maouche, Beni Djellil etc… est dans un état lamentable de dégradation avancée, sa chaussée devenue même impraticable à certains endroits.

Cette route a fait d’ailleurs couler beaucoup d’encre et de salive et des jérémiades que lançaient les autorités locales de ces communes plaidant sa cause en dénonçant son triste sort, pleuvaient sur les officiels de passage dans la région. Amar Ghoul, le ministre des Travaux publics, en visite à Beni Maouche, n’est pas resté insensible aux doléances des élus de cette commune en accordant une attention particulière à ce projet, nous informe-t-on.

“Le ministre des Travaux publics lors de sa dernière visite à Beni Maouche n’est pas venu en touriste mais a ramené une bonne nouvelle avec lui, en informant qu’une enveloppe budgétaire concernant la rénovation de la chaussée du CW 35 est bel et bien dégagée et adressée même à la wilaya, mais seulement en constatant l’étroitesse de la largeur de cette route, il a suggéré que la bonne solution serait de faire d’une pierre deux coups, c’est-à-dire dégagée une autre enveloppe pour l’élargissement des endroits étroits de cette route», jubila Ali Khoufache, le premier adjoint du maire de la commune de Beni Mouche. Les citoyens des localités des communes précitées, notamment les automobilistes ont bien accueilli la bonne nouvelle à l’image de Rachid taxieur de son état qui dira sans ambages et avec regrets : “Il m’arrive de refuser un client me demandant de l’emmener à une localité desservie par cette route du fait de la dégradation de sa chaussée et les conséquences sont doubles pour moi : parfois je ne perds pas seulement une course mais aussi même le client. Donc ce ne sera qu’une fois le projet réalisé que le problème sera réglé définitivement pour nous et les citoyens qui ont du mal parfois à trouver un moyen de transport pour rentrer chez eux.”

L.Beddar

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