Implanté pourtant à quelques encablures à la sortie nord du chef-lieu de la wilaya de Bouira, le village Draâ Lekhmis continue de subir la marginalisation des pouvoir publics, sinon comment expliquer le retard qu’accuse ce faubourg sur le plan de développement au moment où la plupart des villages et autres cités de la wilaya se transforment en grands chantiers. La saison des grandes chaleurs bat son plein, une saison qui favorise la prolifération des maladies, notamment celles liées aux MTH qui refont surface, car des eaux usées coulent dans plusieurs coins du village à ciel ouvert.
En plus des odeurs nauséabondes qui se dégagent de ces endroits, le risque des maladies liées aux MTH guettent chaque jour que Dieu fait, des centaines, voire des milliers de villageois. En dépit des multiples réclamations adressées par les habitants de ce village à travers les bénévoles du comité du village aux responsables concernés, les eaux usés continuent à couler à ciel ouvert, par endroit à moins de dix mètres des maisons ; le danger continue de planer.
Selon quelques villageois, le réseau principal d’assainissement existe bel et bien, mais le problème réside dans les branchements individuels qui sont faits d’une manière anarchique, sans que les concernés ne soient inquiétés. Une virée sur
place des responsables du bureau d’hygiène de la commune de Bouira, dont relève administrativement ce village, est vivement souhaitée par les riverains.
En attendant une visite d’inspection du responsable du BHC de la commune de Bouira, afin qu’il fasse un tour dans ce faubourg pour constater de visu et prendre des mesures qui s’imposent pour éradiquer ces eaux usées, plusieurs centaines de vies humaines sont en danger et une catastrophe risque de se produire.
Nadia Hamani