Le lotissement Aomar, car il existe bien un dans la localité domine toute la partie où ont été implantés la bibliothèque communale, la cité Maoudj et les logements LSL en phase de construction.
On accède tout droit à Aomar Lekdim par le lotissement Aomar. Dans le tas, il est difficile de se prononcer sur le nombre d’immeubles qu’il y a. Selon certains, il y aurait plus de 200 constructions. Ce dont on est sûr par contre, précise un propriétaire, “que tout l’ensemble dispose de gaz, de l’électricité et de l’eau à l’exception de 5 foyers dont le mien”. Il s’agit des 5 habitations situées sur la première allée proche de la bifurcation d’entrée par le tronçon de la RN25.
Ceux-ci se sont montrés très compréhensifs lorsqu’on les a priés d’attendre leur tour, malgré le peu de travail qui reste à faire, souligne-t-il, “c’est à mi-chemin de l’allée débouchant vers nos maisons que la canalisation a été fermée, à 150 m plus exactement”.
ll y a si peu, suite aux réclamations adressées à leur établissement, des agents de l’entreprise Sonelgaz se sont déplacés sur ce pan du lotissement comprenant les locataires insatisfaits et quelques temps plus tard un devis de 160 000 DA (16 millions) leur a été destiné par l’agent économique. “Cela représente les frais pour la mise en place de trois poteaux électriques», explique notre interlocuteur.
Maintenant que les choses ont évolué il ne leur reste plus qu’à payer la somme demandée, ceci, disent-ils, pour que Sonelgaz consente également à les brancher au réseau de gaz naturel déjà fin prêt. Ces cinq familles dont il est question, ainsi que l’ensemble des propriétaires ont été raccordés au réseau AEP réalisé dès son installation, les seuls soucis des premiers cités sont l’électricité et le gaz naturel, surtout affirment-ils, depuis qu’ils ont appris que quelques maisons de Aomar Lekdim — distant de quelques kilomètres — ont bénéficié de ce combustible à partir de la conduite partant… du lotissement Aomar alors qu’eux attendent des jours meilleurs.
A. Cherif
