Ils ont dit :

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Le P/APC, M. Boumaza : “Nous ne laisserons pas cet art disparaître”

Monsieur Boumaza, le P/APC d’Ath Yenni que nous avons rencontré dans son bureau, n’ira pas de dos de la cuillère et indiquera : “Nous assistons impuissants au déclin de toute la corporation et de cet art qui constitue notre âme et notre identité. Nous avons alerté et interpellé les responsables concernés dès notre installation, pour sauver le bateau. Hélas, nous ne voyons rien venir” et d’ajouter : “Malgré l’insuffisance de nos moyens, nous continuons de tenir des salons de bijouterie mais nous sommes conscients que ce n’est que de la poudre aux yeux. Le bijou est en difficulté. Pour notre par nous ferons tout pour préserver cet art”.

M. Khennaf, bijouter depuis 30 ans

“A Ath Yenni, quand le bijou va, tout va”

“Depuis la 1re édition de la fête du bijou en 1995, nous n’avons jamais cessé d’interpeller les plus hautes autorités de ce pays, hélas l’état n’a rien investi dans cette filière.

Auparavant les artisans se comptaient par centaines, aujourd’hui, nous ne sommes que quelques uns. Beaucoup ont dû changer de métier. Le bijou ne fait plus vivre. Si cela continue il n’y aura plus personne pour fabriquer les bijoux.

La cherté de la matière, la concurrence étrangère, et les contraintes administratives achèvent a petit feu notre filière. L’Etat doit intervenir. A Ath Yenni la vie tourne autour du bijou, quand il va tout va”.

M. Abib Malek, artisan

“Notre marge bénéficiaire fond”

“Ce métier, je l’ai appris de mon père et lui même de son père. Un métier qui se transmet de père en fils. Durant les années 70 et 80 on arrivait aisément à gagner sa vie.

Aujourd’hui, la matière et le corail flambent notre marge bénéficiaire fond comme de la neige entre les doigts. Les artisans boudent cet art.

Agenor doit faire le nécessaire pour d’une part, rendre disponibles et abordables ces produis”.

H. Taïb

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