Les projets inscrits au profit de la commune de Kherrata dans le cadre des plans communaux de développement 2010, totalisant 6 opérations, ont connu le lancement des consultations par l’APC, afin de permettre le début d’exécution dans les meilleurs délais, c’est ce qui ressort de l’étude des situations physiques et financières de ce programme pour le moins insuffisant attribué à cette collectivité locale, dont les besoins se font de plus en plus sentir, en dépit des efforts déployés dans ce sens, eu égard à l’importance de cette commune, du point de vue du territoire et population, comprenant près de 35000 habitants.
Néanmoins, il demeure entendu que des efforts doivent être consentis en contrepartie par l’APC et les services techniques des subdivisions concernées pour coordonner leurs actions de manière à ce que les programmes non encore achevés, notamment des exercices 2008 et 2009, fassent l’objet de suivi permanent pour qu’ils arrivent à terme de leurs réalisations, c’est à partir de ce principe, que la demande de nouvelles inscriptions est justifiable, pour répondre aux besoins des populations. Pour ce qui est plus précisément des projets des plans communaux de développement de l’année en cours, ce programme concerne notamment les secteurs de l’hydraulique, de la santé de la jeunesse et des sports et enfin de l’urbanisme qui consistent en la réalisation d’un réseau de distribution d’AEP des localités rurales de Boussaâda, Bouzeraoune, Ain Dihab, Maâfa, Tabia, Lakranif sur 4700 ml, un réseau d’assainissement au village de Boughezrane “2” sur 800 ml, l’étude et la réalisation d’une salle de soins avec 2 logements, 2 terrains de sports de proximité à Tabia et Boussaâda et enfin l’aménagement urbain (éclairage public) de la localité de Mérouaha. A l’exception de la salle de soins et du réseau de distribution d’alimentation en eau potable, les autres opérations ont été inscrites à l’indicatif des projets de proximité de développement rural des localités de Kalaoun et de Boughezrane au titre des actions collectives dont les projets en question sont en cours d’exécution, et ce, en absence de ressources du financement par les secteurs concernés.
Slimane Zidane