La modernisation de la RN 75 entre Amizour et Barbacha n’a pas fait que des heureux. Un tronçon élargi et revêtu d’un tapi bitumeux, mais qui commence d’ores et déjà à faire parler suite aux désagréments causés aux riverains, résidants des localités qu’elle traverse, à savoir Amarat, Agueni N’sihel et le quartier la Cité sis au chef-lieu communal de Barbacha.
C’est au niveau de ce dernier quartier qu’on enregistre le premier lot des problèmes d’insécurité routière, puisqu’en l’espace de quelques jours deux accidents survenus à ce niveau ont failli écourter la vie à deux petits enfants de 5 ans, qui s’en étaient sortis tout de même par de multiples fractures.
D’autres accidents ont eu lieu au niveau de ces agglomérations que certains chauffards traversent à toute allure sans se soucier des malheureux piétons qui se trouvent contraints quelques fois de marcher sur la chaussée, du fait du manque de trottoirs par endroit. L’absence aussi de corps de sécurité au niveau de ce chef-lieu de daïra laisse libre court à certains automobilistes imprudents de rouler à des vitesses excessives même en traversant ces zones d’habitation. Les habitants de ces zones urbaines à haut risque de devenir des “coupe-gorges», demandent plus de sécurité et de prudence et exhortent les pouvoirs publics, en premier lieu les services des travaux publics à songer à mettre des balises permettant de diminuer du danger routier qui les guette à tout instant. Des mesures à prendre en urgence à l’exemple des multiples panneaux de signalisation, des ralentisseurs au niveau des zones d’habitation citées ci-dessus, il est aussi primordial de multiplier des barrages de contrôle surtout à proximité des établissements scolaires. Au niveau du quartier la Cité le comité associatif local vient à cet effet, de réagir à cette imprudence routière par la mise en place de trois ralentisseurs en béton, avec le concours de l’APC, ce qui va certainement empêcher les excès de vitesse.
Un chapitre que devait être pris par les services concernés afin d’éviter aussi de régler un problème par un autre en dressant des “dos d’ânes” loin de répondre aux normes universelles de ralentisseurs de vitesse.
Nadir Touati
