Après avoir savouré l’impressionnant défilé des troupes participantes, lesquelles ont arpenté les rues de Tizi-Ouzou dans la matinée d’hier depuis le stade du 1er-Novembre, le public tizi-ouzéen a été convié à assister aux premiers spectacles du festival, et ce, dans l’enceinte de la grande salle de la Maison de la culture. Durant plus d’une heure et demi, les quatres troupes ont pris sur elles d’assurer à l’assistance (très nombreuse) une vraie ambiance de fête. Un incroyable maillage de cultures et de traditions s’est constitué sur la scène, offrant aux yeux un véritable régal artistique. Passer d’une danse folklorique maléenne à un numéro d’Idhebalene, pour finir avec des chants palestiniens, fut à la fois impressionnant et exquis.
Comme l’a si bien dit le commissaire du festival, Ould Ali El Hadi, lors de l’allocution officielle d’ouverture, ce festival “est un vecteur de paix et un vrai ciment d’amitié entre les peuples car (…) l’art populaire est capable de transformer les diversités en richesse constructive…” Notons que le programme des spectacles s’est poursuivi dans la soirée, avec un gala artistique animé par les chanteurs syréens Rola Karam et Mohamed Abdelkarim.
Ahmed B.