Brèves de Draâ El-Mizan

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La ville étouffe

La seule route qui traverse la ville de Draâ El-Mizan n’arrive plus à contenir le flux des véhicules qui y transitent. En effet, certains automobilistes de passage pensent abandonner leurs voitures en plein centre ville notamment ces derniers jours de canicule. Cette situation est provoquée par les véhicules de gros tonnage chargés de matériaux de construction arrivant des entreprises de ciment de Sour El Ghozlane et des briqueteries de l’Est du pays et celles d’Aomar. Les habitants du centre ville ne trouvent plus leur sommeil. A cela, viennent s’ajouter les cortèges nuptiaux incessants. Les autorités locales aussi bien que les citoyens, souhaitent que la région bénéficie d’une rocade afin d’éviter ces embouteillages, aucun autre plan de circulation qui peut être improvisé.

Fêtes familiales vitesse de croisière

Le nombre de fêtes familiales devient incalculable. Il ne se passe plus aucun jour sans entendre des musiques assourdissantes s’élever dans les airs à tel point que tout le monde assimile ces charivaris à une pollution sonore. Dans un même quartier, depuis jeudi dernier jusqu’à hier, on a compté pas moins de six fêtes. « Où est l’autorité de l’Etat? N’y a t-il pas des lois dans ce pays? De quel droit peut-on jouir de la musique plein les oreilles pour causer de tels préjudices aux malades, aux personnes âgées et aux bébés? » s’interroge cet émigré venu passer quelques jours de vacances dans sa villa au lotissement Nord. En effet, c’est la vitesse de croisière. « La fête, ce n’est pas pour toujours. Personne n’a le droit de priver quelqu’un de la célébrer à sa façon », pense un fêtard. Ce grand nombre est justifié parce qu’il est imputé par beaucoup de gens à l’arrivée du mois du Ramadhan. « Puisque tout le monde est là. Il faut profiter de faire marier mon fils avant le mois de carême. Car, juste après, c’est fini. C’est la rentrée sociale », nous a dit à ce propos un autre citoyen.

Flambée du prix du poulet

En l’espace de quelques jours, le prix du poulet a subi une hausse inexpliquée. En effet, celui dit vidé est affiché à 300 dinars le kilo alors que le vif est cédé à 200, voire 230 dinars. L’augmentation est estimée à 80 dinars en l’espace de deux semaines. Au niveau du marché des fruits et légumes, le prix de la tomate a quelque peu baissé. Il varie entre 25 et 30 dinars. Quant aux fruits, ils sont toujours inabordables à l’exception de la pastèque qui subit une baisse de jour en jour. En tout cas, à l’approche du mois du ramadhan, tout le monde se met au diapason des augmentations et des spéculations habituelles même si des mesures sont annoncées ici et là pour mener une lutte contre les fraudeurs.

Le deuxième numéro de Tasghunt a b’Mgud bientôt sur les étals

Le président de l’association Amgud nous l’a confirmé. Le deuxième numéro de la revue de son association Tasghunt a b’Mgud sera, dès lundi, sur les étals.

Avec la collaboration des correspondants locaux, des artistes, des animateurs du mouvement associatif et d’autres personnalités dont les élus, cette association livre aux lecteurs des informations diverses traitant des problèmes quotidiens de développement du versant sud de la wilaya, des faits historiques, de la culture amizighe et de beaucoup d’autres choses intéressantes. En dépit de toutes les entraves, cette association reste fidèle aux lecteurs en leur offrant cette revue.

Amar Ouramdane

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