Si nous avons signalé il y a quelques temps, une amélioration dans la collecte des ordures ménagères au niveau des villages, nous ne pouvons taire certaines pratiques que les habitants de la ville et de sa périphérie tiennent à dénoncer. Pour se débarrasser des déchets, les services de la voirie, limités, peut être, par des moyens humains et matériels, ne trouvent d’autre solution que d’incinérer les ordures accumulées dans les niches pendant plusieurs jours. Toutes les ordures qui y sont stockées deviennent alors la proie des flammes.
Sans être de grands défenseurs de l’environnement, nous ne devons qu’être révoltés par ces pratiques d’un autre âge. Après s’être plaints des moustiques et des odeurs, provenant de ces réceptacles, les riverains se plaignent de la façon dont on se débarrasse des ordures. Les fumées âcres, dégagées par ces foyers d’incinération, indisposent les locataires des environs surtout les malades et les enfants. La chaleur du feu, ajoutée à celle du soleil, contribue à monter de plusieurs degrés la température ambiante.
Les niches construites il y a quelques années, pour remplacer les poubelles mobiles, viennent d’être détruites sous l’effet des flammes. Ce n’est pas la première fois que les services concernés ont recours au feu pour se débarrasser des déchets.
Le même procédé est utilisé depuis le début de l’été pour traiter le dépotoir communal et le soulager ainsi de cette charge qu’il a accumulée durant toute l’année. Le problème de la création d’une décharge contrôlée se pose encore une fois avec acuité. Beaucoup de choses restent à faire pour qu’un jour, on puisse aborder la question de la protection de l’environnement à Aïn El Hammam.
A.O.T.