En effet, depuis le lancement des différentes activités culturelles, artisanales et scientifiques, la localité de Maâtkas vit une effervescence et une ambiance des grands jours.
Les différentes ruelles menant aux sites et aux villages hôtes grouillent de monde. Les différents stands au nombre de 180, nous dit-on, sont pris d’assaut par les visiteurs avides de découvrir cet art ancestral bien de chez nous, au grand bonheur des artisans et des différents exposants.
Si les clients et les curieux sont satisfaits de pouvoir admirer ces sublimes œuvres artistiques venues du fin fond de notre civilisation berbère et les acquérir au cas où la volonté se manifeste et bien, les artisans potiers sont heureux de pouvoir écouler leurs objets. En sillonnant les différents rayons et les nombreux ateliers sous les airs musicaux de Ali Amrane, de l’illustre Idir et de tous les autres grands artistes que la Kabylie a enfantés ; la chair de poule et l’impression de replonger dans notre vieille civilisation vous saisissent.
Il faut dire que les organisateurs veillent au grain et ont tout prévu pour faire de ce 1er Festival, une réussite totale. M. Meziani et les membres de son comité sont très présents sur le terrain et ne laissent rien au hasard.
A chaque fin de journée, un briefing est tenu, la journée est passée au peigne fin, toutes les remarques, toutes les anomalies sont répertoriées et corrigées immédiatement. Bien entendu, la journée suivante est préparée avec professionnalisme et doigté. Monsieur le directeur de la culture, en l’occurrence M. Ould El Hadi est intransigeant. “Ne laissez rien au hasard, mobilisez-vous et faites en sorte que tout un chacun trouve son compte. Du visiteur aux exposants et à la presse, chacun doit avoir ce qu’il faut», répétait-il à l’intention des organisateurs. Un visiteur que nous avons croisé ne tarit pas d’éloges. “L’exposition est magnifique, l’accueil est chaleureux et l’ambiance est festive, c’est réellement un régal”.
Un artisan enchaînera : “Je suis venu du Sud et franchement cette année toutes les conditions sont réunies. L’hébergement, la restauration sont à la hauteur et les affaires vont plutôt bien», affirmera-t-il.
C. Hocine