La finale s’est jouée au stade de la ville devant un public record. Venus de tous les villages avoisinants, les amoureux de la balle ronde ont été gâtés par la prestation des deux équipes finalistes considérés comme les plus régulières durant tout le tournoi. Ce dernier, est organisé par la section locale de l’UNJA en collaboration avec les comités des villages de la commune, et dédié à la mémoire de Laîmèche Ali, grand défenseur de la cause berbère dans les années quarante et Hadj Oumnia Arezki, ex-président de la JSK des années soixante-dix et deux enfants de la région. Le tournoi a vu la participation de douze villages de la commune répartis sur quatre groupes de trois équipes, avec un système de mini championnat. Les deux équipes de chaque groupe se sont qualifiées en quarts de finale. Les matchs à raison d’un par jour, se disputent à 18 h. Malgré quelques imperfections relevées durant quelques empoignades, tout le monde s’est dit satisfait du déroulement du tournoi qui s’est étalé sur un mois. Une occasion pour les nostalgiques de la belle époque des grands tournois à Tizi-Rached de renouer avec le football action. En effet, cela fait une bonne dizaine d’années que la région n’a pas vu l’organisation de ce genre de rendez-vous qui étaient durant des années une tradition à Tizi-Rached avec des rencontres qui dépassent de loin en intensité et même en spectacle le niveau actuel de notre sport roi.Lors de la finale de dimanche passé à laquelle on a assisté avec les spectateurs à partir des gradins, on a été agréablement saisi par la sportivité exemplaire qui a régné durant les 90 minutes. Malgré l’enjeu, le match n’a à aucun moment débordé de son cadre, ce qui a largement facilité la tâche de l’arbitre qui a géré de main de maître les débats. La présence des éléments de la sûreté urbaine n’a été que pour le “décor” puisque à aucun moment les hommes en bleu n’ont intervenu. Le match considéré comme un derby a été très disputé et le dernier mot est revenu, fort logiquement, au village de Takaâts, qui s’est imposé par deux à zéro. Deux buts inscrits en seconde mi-temps par Mohamed Aït Ahmed (50’) et Massinissa Boumekla (88’). Le match aurait plus se terminer par un nul si le meneur de jeu de Boushel, Aïche n’a pas mis le penalty sifflé par l’arbitre à un quart d’heure de la fin, dans les décors. Takaâts a certes gagné le trophée, mais tous ceux qui ont suivi le tournoi sont unanimes : la sportivité a été le grand vainqueur avec une mention spéciale pour tous les joueurs, dirigeants et entraîneurs des douze équipes participantes. Les organisateurs, très satisfaits de la réussite de leur mission se préparent déjà pour le prochain tournoi qu’ils veulent encore plus grandiose.
A. C.
