Lakhdaria : Un nuage de poussière couvre la rue Lakhdari

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Les années 2008, 2009 et même 2010 ont été riches en travaux d’aménagements urbains pour Lakhdaria, toutefois la joie se lisait sur les visages des locaux à l’achèvement des travaux, mais celle-ci, s’est estompée à la vue des restes de terre abandonnés depuis.

En plus du coup de balai qu’on n’a pas programmé la rue Lakhdari par exemple, qui n’a pas reçu de couche de bitume, sur la bande logeant tout l’axe central ayant accueilli le nouveau réseau d’assainissement, reçoit aussi de ce coté de la chaussée, des montées de poussière et comme on est au beau milieu de l’été une période caractérisée par des arrivées fréquentes de sable du désert transportés par les vents chauds et parfois violents venant de l’extrême Sud. Résultat ! une couche épaisse a pris place sur tout le long de la principale rue de Lakhdaria, avant que celle-ci, n’atteigne cette proportion, lorsqu’il faisait encore frais au mois de juin, où le ciel menaçait par moments de déverser des précipitations, affirme un gérant de restaurant “on a tant souhaité qu’il pleuve pour voir disparaître ces poussières.”

Mais il n’en fut rien, et la circulation est devenue intense et plus qu’avant sur la rue Lakhdari, du moins durant les heures de grands trafics routiers, car c’est au passage de ces véhicules roulant à vive allure, que les particules de toutes sortes, forment un nuage suffocant, et salissant ; la preuve aux alentours de 10 heures, les commerçants ne s’assoient plus devant leurs magasins. Les jeunes des quartiers Djeninat Baker et Cité OPGI, ne pointent plus comme de coutume à ces heures précises devant les cages d’escaliers, et les automobilistes ferment les vitres en abordant le tronçon, même les vendeurs à la sauvette se livrant au commerce illégal sur les deux trottoirs, manquent à l’appel, ils ne veulent plus perdre leur précieux temps à nettoyer la marchandise qu’ils exposent.

Cependant, c’est surtout les personne âgées et celles souffrant de maladies chroniques, qui en souffrent le plus. Selon un restaurateur du coin, il est malaisé de “se protéger le nez et la bouche avec un mouchoir à chaque fois quelles empruntent la voie», car elles sont contraintes de la prendre chaque jour, et c’est par là qu’on accède au CHU, la Cnas et au marché Djeninat.

A. Chérif

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