Etant le 2e village noté du 1er festival de la poterie de Maâtkas, le comité du village, l’association culturelle Uzzal en collaboration avec le commissariat du festival, ont organisé dans la nuit du mercredi dernier un gala artistique sur la placette d’Agouni Bouffal.
Derrière la scène mobile, les citoyens et les citoyennes se sont agglutinés dans une organisation parfaite pour suivre le spectacle.
Les membres de l’association Uzzal et les membres du comité du village s’en sont sortis avec brio, puisque l’ordre et la discipline ont été instaurés. M. Zallouk le P/APC de Maâtkas ne manquera pas de remercier et de faire l’éloge des organisateurs et surtout de rendre hommage aux potières de Maâtkas et de Souk El Tenine. M. Daf l’animateur du jour, appellera le premier chanteur Karim Becha à monter sur scène.
L’enfant de Beni-Douala entamera son récital avec une des meilleures chansons du Roi de la chanson kabyle, à savoir feu Slimane Azem, Attas Isabragh, sans doute pour rendre hommage à Dda Slimane et par la même, aux potières qui ont dû souffrir dans le temps pour transmettre et préserver cet art ancestral.
Une chanson qui traite de la souffrance des femmes rurales kabyles. Et Sahardiyi, (tu m’as ensorcelé), une chanson bien rythmée qui a enflammé les jeunes lesquels n’ont pas raté l’occasion d’envahir l’espace réservé à la danse, les pétards et les fumigènes, les youyous de la gent féminine présente en force, ont donné une dimension festive à l’évènement. Becha enchaîna avec d’autres chansons de son répertoire et de celui de Lounès Matoub, ce qui a fait bien des heureux. Arezki Belalia, l’enfant du village comme pour calmer les esprits et laisser les danseurs reprendre leur souffle, choisit de commencer par une chanson bien connue de Zerouki Allaoua, Ezahriw Yemut.
Les lauréats du village récompensés
Le comité du village et l’association Uzzal ont mis à profit cette soirée artistique pour récompenser les élèves du village qui ont obtenu leur examen (5AP, BEM et Bac).
Les lauréats, au nombre de 55, ont reçu des diplômes d’encouragement sous les applaudissements de la nombreuse assistance. C’est là une manière de pousser les lauréats à faire mieux et à inciter tous les écoliers du village à faire autant.
Les chanteurs, Oujrih et Aït Hamid, ont eu l’occasion de se produire jusque tard dans la nuit. La galerie s’est bien amusée dans une ambiance chaude et conviviale. Une soirée que les habitants et les invités du village d’Agouni Bouffal n’oublieront pas de sitôt.
C. Hocine
