Aït Yahia : Ouverture du festival du tapis d’Aït Hichem

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C’est dans le calme que le directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, El Hadi Ould Ali a donné hier mardi, le départ du premier festival du tapis d’Aït Hichem qui s’étalera jusqu’au premier août.

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Lors de son discours, le directeur de la culture a appelé à l’union des efforts. Dès leur arrivée, les membres de la délégation représentant la wilaya de Tizi Ouzou, se sont, d’emblée attelés à visiter les stands, où ils ont rencontré les exposants, s’attardant du côté des tisseuses d’Ait Hichem. Pendant ce temps, un nombreux public attendait les hôtes d’Ait Hichem qui allaient se succéder à la tribune où avaient pris place plusieurs dizaines de vieilles tisseuses du village.

“Notre seul intérêt est la promotion du tapis d’Ait Hichem», dira-t-il en substance après avoir loué les avantages du festival qui, désormais, aura lieu annuellement. Auparavant, daïra d’Iferhounene, intérimaire à Ain El Hammam, dans une prise de parole de quelques minutes a tenu à rendre un hommage à toutes les femmes en général et aux tisseuses d’Ait Hichem en particulier. Dans les stands ce sont quelques soixante-treize (73) artisans venus de treize (13) wilayas différentes qui se sont installés avec l’espoir de rentabiliser leur séjour par des ventes conséquentes. C’est en tout cas, le vœu de ce groupe (deux hommes et une femme) de Ouargla qui proposent des objets de décoration en plus des robes traditionnelles et des roses de sable. Notons que même s’ils se sont manifestés devant le portail de l’école, les opposants au festival ont été tenus à l’écart alors que l’inauguration se tenait à l’intérieur de l’école.

Pour animer les soirées du festival, les organisateurs ont fait appel à Ali Meziane, Nouara et les Abranis. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les quelques journées prochaines s’annoncent très animées du côté d’Ath Hichem. La localité aura l’occasion de se tirer, en l’espace des quelques journées que durera le festival de l’éternel routine qui l’a caractérise. C’est aussi l’objectif des manifestations du genre. Le festival de la danse arabo- africaine a injecté une ambiance particulière à la wilaya de Tizi-Ouzou dernièrement. Le festival de la poterie de Mâatkas a fait de même au niveau de cette dernière commune. La municipalité de Timizart est en train de vivre des moments remarquables à l’occasion de la tenue de le 8e édition des journées de la poésie amazighe, qui se sont ouvertes avant-hier. Force est de constater, en somme que la wilaya de Tizi-Ouzou a renoué de plus belle avec l’animation des grands jours et ses différentes régions ont repris des couleurs grâce à ces festivals. Des festivals qu’on doit sauvegarder, doit-on dire, rien que pour cela. Sinon ces manifestations ont toujours constitué un espace de commercialisations et de publicité pour les artisans dans les différentes spécialités. C’est grâce aussi à ces festivals que l’art et la culture kabyles en général ont tenu le coup. Sinon, certains arts traditionnels auront peut-être disparu au jour d’aujourd’hui.

A. O. T.

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