Brèves de Tizi-Gheniff

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Cité 12 logements Cnep : un égout à ciel ouvert

“L’air est irrespirable. On ne peut plus ouvrir nos fenêtres. En plus, des odeurs nauséabondes, nous sommes envahis par des nuées de moustiques», clame fort un habitant de la cité Cnep. Notre interlocuteur évoque cet égout qui déverse ses eaux usées dans la nature. C’est le même sentiment ressenti par les riverains. C’est le sentiment d’abandon de la part des autorités locales. « Depuis trois ans que nous signalons cette situation, en vain. Nos voix ne sont entendues par personne. Où sont nos responsables ? », s’interroge un autre intervenant. Avant de quitter les lieux, les deux citoyens nous montrent un énorme trou qui constitue un danger permanent pour les passants. « Vous voyez même pour cet espace, c’est nous qui avons acheté du tuf de nos poches pour le revêtir », nous signale un troisième intervenant. Les habitants de cette cité et les riverains attendent toujours qu’une oreille soit à leur écoute.

Les lauréats de la cité du 5 Juillet honorés

Ils étaient au total 38 lauréats aux différents examens scolaires: 15 à l’examen de 5°AP, 12 au BEM et 11 bacheliers à être honorés par le comité de quartier de la cité du 5 Juillet. Par ailleurs, les meilleurs élèves des autres niveaux ont été eux aussi récompensés.

C’est en présence des directeurs des établissements scolaires du chef-lieu de commune, le proviseur du lycée Ouarezdine Achour dont le lycée est classé premier au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou et bien sûr des parents d’élèves. Les organisateurs déplorent l’absence des autorités locales. « Non seulement, elles ne nous ont apporté aucun soutien, mais elles ont, en plus, brillé par leur absence », a noté un membre du bureau de l’APE. « Nous félicitons tous ces élèves et nous remercions les directeurs des écoles et les professeurs pour leurs efforts. Nous ferons de sorte que ce geste en direction de nos élèves devienne annuel et qu’il soit élargi aux autres écoles à l’échelle de la commune et pourquoi pas de la daïra », a déclaré M. Saïd Allel, président de cette APE.

Fuites d’eau interminables

Si depuis une semaine déjà les habitants de la ville de Tizi-Gheniff ne savent pas comment cacher leur joie avec l’arrivée de l’eau du barrage de Koudiet Acerdoue H 24, ils déplorent tout de même ces fuites d’eau observées sur tout le réseau. « Nous félicitons tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce grand projet. C’est pour la première fois que l’eau coule à flots à Tizi-Gheniff. Tous les citoyens sont très contents et espèrent que cela dure », nous dit un citoyen de la localité. Car il faut dire que c’est le sujet de discussion de tous à Tizi-Gheniff. Mais, tout en parcourant les rues de la ville, on voit des fuites énormes. « Il est maintenant temps que les responsables réparent toutes les canalisations. Elles sont vétustes et elles sont toutes rouillées parce que l’eau n’y circulait pas avec des débits importants. Ce sont des pertes énormes », constate un autre habitant.

Ihabarène / A quand la réfection de la route du village ?

En été c’est la poussière. En hiver, c’est la boue. Les habitants d’Ihabarène ne savent plus quoi faire pour obtenir la réfection de la route qui mène à leur village. « Nous avons écrit à toutes les autorités. Des promesses nous ont été données, en vain. Ne sommes-nous pas des Algériens à part entière? », s’est interrogé ce membre du comité de village.

Ces pauvres montagnards doivent même transporter encore à dos de mulet les matériaux pour la construction de leurs habitations. « Il faut que les autorités fassent un geste en direction de notre village.

Comment se fait-il que des villages bénéficient de tapis en béton bitumineux alors que nous, nous sommes même privés d’une petite réfection? », s’est interrogé un autre intervenant. En tout cas, nombreux sont les villages dans cette commune qui attendent leur désenclavement. Auront-ils leur part durant ce plan quinquennal? S’interroge-t-on.

Amar Ouramdane

…et de Maâtkas

320 DA, c’est le prix du kilo de poulet

Si la chaleur de ces dernières semaines a contraint les vendeurs de légumes à stabiliser les prix pour évidemment éviter la faillite, du fait que les produits comme la tomate, la laitue et les pommes de terre ne supportent pas les grandes chaleurs, ce n’est malheureusement pas le cas pour la viande blanche.

A cause de la canicule, plusieurs éleveurs de poulet ont préféré mettre la clé sous le paillasson en attendant la clémence de la nature car le poulet de chair ne supporte pas les grands pics de mercure. D’où le manque de l’offre et cela provoquant ainsi la hausse du prix de la volaille. Le poulet vidé a atteint ces derniers jours le prix exorbitant de 320 DA le kilo.

Coupures récurrentes d’électricité

Les Souk El Teninois, notamment les habitants et les commerçants du chef-lieu, font face depuis le début du mois de juillet, à des coupures excessives et fréquentes du courant électrique. Les transformateurs existants sont de faibles capacités et ne peuvent donc répondre à la forte demande par ces temps de grande canicule. L’élu que nous avons abordé à ce sujet répondra :

« Les coupures sont fréquentes ces jours-ci, mais ce sera une question de quelques jours, car la sonelgaz est en train d’effectuer des travaux pour la réalisation d’une niche qui mettra fin à ce calvaire ».

Pénurie d’eau potable

Le chef-lieu ainsi que certains villages de la commune de Maâtkas connaissent ces dernières semaines un manque criard d’eau potable. A Berkouka, à titre illustratif, les robinets sont à secs depuis des semaines.

Les citoyens sont dans l’obligation d’acheter leur eau à raison de 1200DA la citerne tractable.

Une situation qui risque d’être à l’origine d’un désordre jamais connu auparavant. La colère des citoyens risque de déborder et d’engendrer des actions imprévisibles. Pour le moment, ils se contentent de crier : « Nous avons soif ! »

C. Hocine

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