La commune d’Aït Yahia Moussa est l’une des communes de la wilaya ayant vraiment souffert du manque d’eau durant des décennies.
Mais, depuis 2005, deux grands projets ont réglé un tant soit peu cet épineux problème. Il s’agit de l’alimentation des villages situés dans le versant est à partir des forages de Kantidja, et ceux du versant ouest à partir des puits de Oued Bougdoura (Draâ Ben Khedda). Pour ce dernier projet dont l’enveloppe dépensée est de vingt-six milliards de centimes, il se trouve que des pannes sporadiques apparaissent notamment en été. Le pompage vers certains villages ne se fait pas de manière régulière. On citera les villages situés au bout de la chaîne, à savoir Ath Rahmoune et Tafoughalt. Pour venir à bout de cette situation imprévue, un projet de réalisation d’une conduite autonome de transfert d’eau du réservoir d’Ighil Mouhou vers celui d’Ath Rahmoune a été lancé. Actuellement, les travaux de réalisation ont atteint 60%. « C’est un projet qui avance vite. Nous pensons qu’avant la fin de l’été il arrivera à terme. Cela réglera le problème. Car, actuellement, il faut manipuler beaucoup de vannes pour réussir un pompage presque régulier », nous a répondu à ce sujet le maire d’Aït Yahia Moussa. La réalisation de cette conduite éviterait de nombreux désagréments et permettrait d’alimenter de manière correcte le village de Tafoughalt.
Les habitants de ce dernier se sentent les plus lésés dans cette distribution. « Il y a une anarchie dans l’application du programme. Le problème se situe au niveau du pompage et au niveau de la station d’Ighil Mouhou », nous explique un membre du comité de village Tadukli n’Tfughalt. « A quand le règlement définitif de ces problèmes devenus maintenant récurrents? », s’interroge-t-on.
A. O.