Amizour : Chute de tension et égouts à ciel ouvert au quartier Boussabaa

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Hanté par des odeurs pestilentielles provenant d’un petit ruisseau qui le traverse et de ses ruelles qui sombrent dans le noir total, le quartier Boussebaa, particulièrement le Lotissement N°1, est devenu un endroit infernal pour ses nombreux locataires qui trouvent beaucoup du mal à mettre le nez ou les pieds dehors durant ces nuits d’été.

Il se trouve que des eaux usées qui se déversent à ciel ouvert au niveau de ce caniveau situé au milieu des habitations sont à l’origine d’une pollution qui empoisonne la vie des familles contraintes soit à respirer l’odeur insupportable des égouts ou rester cloisonné entre quatre murs jusqu’à l’étouffement.

En plus de ces odeurs nauséabondes de ces égouts, il y’a la multiplication d’insectes nocifs (mouches et moustiques) qui prolifèrent en cette saison et d’autres bestioles vecteurs de plusieurs maladies menaçant la santé publique des habitants de ce plus ancien lotissement de la ville.

‘’Nous sommes confrontés à une situation pénible, nous n’arrivons pas à trouver le sommeil en ces nuits chaudes du mois d’août.

Nous sommes envahis par des essaims de moustiques et asphyxiés par un air puant et irrespirable’’, martèle un citoyen de ce quartier ayant révélé en outre avoir soumis leur problème aux responsables de sa commune afin de se pencher sur leur cas, mais le problème perdure toujours. Interrogé par nos soins, L’intérimaire P/APC d’Amizour, M. Zahir Benamara souligne à cet effet que l’origine de ces égouts qui se déversent dans la nature provient de branchements illicites de conduites d’eaux usées de quelques habitations situés en haut du quartier pollué et connectées à notre insu au réseau d’évacuation des eaux pluviales.

L’élu ajoute qu’une enquête des services d’hygiène de la commune est en cours pour identifier les pollueurs et supprimer ainsi ces branchements placés en faux endroits et non autorisés.

A ce lot d’ennuis, s’ajoute la chute de tension électrique due apparemment à l’impuissance du transformateur face à une consommation accrue en cette énergie. Appelés à réparer cette défaillance du courant, les services de Sonelgaz de la localité ont procédé à la suppression ‘’temporaire’’ de l’éclairage public au niveau de ce lotissement, lequel a sombré dans le noir une semaine durant, avant que ces mêmes services mettent fin à ce délestage pour restaurer la lumière des lampadaires’, dira notre interlocuteur.

Nadir Touati

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