S’il y a des communes où les projets des « cent locaux par commune », programme du Président de la République, ont déjà été attribués aux jeunes chômeurs, à M’Kira, ils sont toujours en cours de réalisation.
Le retard dans leur lancement est dû d’abord au manque d’assiettes foncières, puis à la lenteur des procédures et celui des entreprises auxquelles sont confiés les projets.
64 locaux ont été lancés. Parmi eux, 24 peinent encore. « Le marché a été résilié car l’entreprise n’a pas mis les moyens nécessaires », nous a confié une source locale. Selon cette dernière, la consultation a été relancée. Nous avons appris que ce projet a été confié à une autre entreprise. Sa relance est imminente.
« Il faudrait peut être attendre que toute la réglementation en vigueur soit appliquée dans sa globalité puis ordonner à l’entreprise désignée de relancer les travaux », a souligné la même
source. Il faut dire qu’à M’Kira, nombreuses sont les prestations qui font défaut en raison notamment de manque de locaux. Les seuls présentés par les privés ne répondent pas souvent ni en matière de normes ni en matière de location au profil des jeunes chômeurs (réparateur TV, cybercafés, coiffeurs…).
La réalisation de ces 64 locaux permettra aux jeunes m’kiris de lancer leurs petits commerces, leurs prestations de services et peut-être même de petites entreprises dans le cadre de l’Ansej, de la Cnac ou de l’Angem.
D’ailleurs, ce ne sont pas les postulants qui manquent.
Bien avant la finalisation de ce projet, des jeunes commencent déjà à constituer leurs dossiers.
« J’aimerais lancer un cybercafé mais il n’y a pas vraiment un local adéquat. Je crois qu’avec la réalisation de ce projet, ce sera une opportunité pour moi », nous a déclaré un jeune de Tighilt Bouguenni.
Amar Ouramdane