C’est à se dire que nous ne savons pas tirer les leçons du passé à voir tous ces chiens errants qui vagabondent à leur guise dans la ville de Seddouk.
Les autorités locales semblent préoccupées par d’autres problèmes au point d’afficher une indifférence totale à la présence en surnombre de cette race canine qui constituent pourtant une menace sérieuse à la santé des citoyens car ils sont vecteurs de beaucoup de maladies, notamment la rage.
Il y a une année, la rage qui a touché même les animaux domestiques, a fait fureur dans la commune de Fenaïa. Dans une commune voisine, la rage a tué deux jeunes enfants. Que faudra-il donc encore pour que soit tirée la sonnette d’alarme si la mort d’hommes ne suffit-pas ? Telle est la question que se pose le commun des mortels. Pourtant la wilaya ordonne aux communes d’organiser des battues à chaque fois que cela s’avère nécessaire. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, les chiens errants dans la ville de Seddouk, s’agglutinent en meute devant le siège de la mairie comme pour défier les autorités avec leur présence massive dans une ville qui leur est livrée, il faut le dire. Certains, visiblement très malades, avec des pertes de poils, des rougeurs partout sur le corps et marchant péniblement, gênent considérablement la circulation en se mettant au milieu de la chaussée.
Les piétons aussi fuient les trottoirs colonisés par ces clébards et chacun se demande pourquoi un tel laxisme des autorités locals devant un fléau dangereux en tardant à organiser une battue qui demeure la seule solution pour éliminer tous ces chiens errants. Sommes-nous condamnés à ne réagir que quand l’irréparable se produit comme si nous ne sommes pas en mesure d’être préventifs ? S’exclame un citoyen médusé.
L.Beddar