Rencontré à l’occasion de l’ouverture hier du 1er centre commercial et de loisirs d’Algérie, à Bab Ezzouar, le président de la société des centres commerciaux d’Algérie (SCCA), a bien voulu répondre à nos questions, sachant que ce grand centre commercial est unique au Maghréb.
La Dépêche de Kabylie : Peut-on savoir pourquoi avez-vous choisi exactement l’Algérie, pour le lancement de ce grand projet, sachant que les conditions d’investissement sont moins favorables par rapport à nos pays voisins ?
M. Alain Rolland : C’est simple, premièrement pourquoi l’Algérie, parce que ce genre de complexe n’y existe pas, et puis pourquoi pas la Tunisie ou bien le Maroc, pour une simple bonne raison, car il y avait une bonne opportunité à commener-là si c’était le cas à Tunis, nous auront commencé là-bas, c’est une question d’opportunité.
Concernant les postes d’emploi directs et indirects, qui seront engendrés par ce centre commercial, peut-on avoir le chiffre exact ?
Pour ce qui concernent le nombre de postes d’emploi directs qui seront créés, il avoisine les 1 600 emplois, plus à l’extérieur, pour fabriquer une telle marchandise, il y aura des emplois qui seront indirects.
Les produits qui seront commercialisés à ce centre, sont-ils des produits importés, ou bien des produits locaux ?
53% des produits qui seront commercialisés au niveau de notre centre sont des produits algériens, prenant l’exemple de Cevital, l’Eniem, et le Thuraya, alors que les 47% restant sont des produits internationaux.
Y aura-t-il des centres similaires dans des autres régions du pays ?
Oui, sur Oran, on a le terrain et nous sommes en train de travailler ci-dessus, il aura deux grandes surfaces commerciales, mais il n’y aura pas des bureaux au dessous. Et là on a un terrain de cinq hectares.
Pour les prix qui seront appliqués sur les produits au niveau de ce centre, seront-ils abordables ?
Pas de tout, allez voir dans l’alimentaire. Vous verrez, les prix qui sont pratiqués sont très bas, la salle de cinéma qui sera ouverte au printemps prochain, la rentrée ne dépassera pas les 300 dinars.
Etes-vous optimiste ?
Si ce n’est pas le cas, je ne serais pas là aujourd’hui.
Entretien réalisé par M. Yahia