Site icon La Dépêche de Kabylie

Béjaïa la veille du Ramadan : Les prix relativement stables

A quelques jours seulement du mois sacré les prix des fruits et légumes, cette année contrairement aux attentes angoissées, des chefs de familles, à pareilles époques, sont restés au marché hebdomadaires de l’EDIMCO à Bgayet, relativement stables par rapport à ce qu’ils étaient, il y a une semaine.

Jugez en : les piments sont proposés entre 40 à 50 DA le kilo, la tomate 30 à 35 DA, salade est fixée entre 50 à 60 DA, haricots verts entre 90 à 100 DA, oignons, 20 à 25 DA, la carotte, 30 à 40 DA, la courgette est proposée entre 35 à 45 DA, la pastèque 20 à 30 DA, seule la pomme de terre a fait un bond de 10 DA en passant de 30 à 40 DA le kilo.

Pour ce qui est des viandes, à part le poulet qui a effectué une ascension vertigineuse en passant de 230 à 340 DA, il a subi une augmentation de plus de 43% en une semaine (voir encadré) les viandes rouges, bien que le buffle indien n’est pas encore sur les étals, n’ont pas connu d’augmentation à la veille de ce Ramadhan.

La viande bovine oscille entre 68 et 75 DA et celle du mouton varie entre 70 et 85 DA.

Cette stabilité relative, la première depuis des années à l’approche du Ramadhan, moins propice pour les marchands peu scrupuleux de faire de belles affaires, n’est la conséquence on s’en doute un peu de l’alternative bien connue des mandataires et autres intermediaires, mais elle serait due, plutôt, selon l’explication fournie et livrée par certains mandataires, d’une part à la disponibilité des produits de saison tels que les piments, la tomate ou la pastèque et, d’autre part, au départ massif des estivants qui, pour bien rompre le jeûne en famille, ont été des milliers à quitter les hôtels balnéaires et les camps de toile des plages, de Souk El Tenine…

Par ailleurs, notons que la stabilité relative des prix ne signifie nullement que ces prix soient à la portée de toutes les bourses.

Une simple arithmétique indiquerait clairement que le smicard responsable d’une famille de quatre personnes ne pourrait jamais boucler le mois de Ramadhan sans s’endetter au moins d’un mois de salaire.

A noter que sur un autre registre il y a lieu de noter qu’ à chaque approche du mois de Ramadhan le consommateur algérien, conditionné par des années de pénuries des produits de première nécessité tels le café le sucre, l’huile et la farine, prennent d’assaut d’assaut les superettes sensées pratiquer des prix raisonnables, pour s’en approvisionner en quantité suffisante afin de faire des stocks à l’avance bien que ces mêmes denrées soient disponibles dans toutes les épiceries des quartiers à des pris sensiblement identiques.

B. Mouhoub

Quitter la version mobile