Le hasard a voulu que l’on se présente aux urgences de nuit à plusieurs reprises et à des moments différents de la nuit, ce qui nous a permis de constater de visu qu’il s’est produit une sensible amélioration des prestations et de prise en charge des malades depuis au moins une année.
Que ce soit à 22 h, minuit ou 03 h du matin, la mobilisation et la disponibilité des équipes médicales et paramédicales, celles de l’entretien et le personnel de conduite (chauffeurs ambulanciers) est toujours présente, rapide, efficace et hospitalière malgré une masse de travail souvent importante en raison d’abord, d’un large rayon de couverture sanitaire d’une des plus importantes populations en matière démographique, ensuite de l’emplacement de ce secteur sanitaire à proximité de la RN 26 (M’chedallah /Bgayet) et la RN 5 dont le tronçon M’chedallah/ Bouira, est celui qui enregistre le taux le plus élevé à l’échelle nationale en matière d’accidents de circulation, un record sur lequel la RN 26 est sur le point de s’aligner ces dernières années.
Le rush au niveau des urgences de M’chedallah s’explique aussi par un relief géographique fort accidenté de la région, ajouté à un climat des plus rudes, une série de contraintes qui sont à l’origine d’accidents et de maladies de divers types qui font que ce service ne désemplit jamais de jour comme de nuit H 24 ; un état de fait qui n’influe en rien sur le rendement satisfaisant et ce comportement sans reproche du personnel tout corps confondus, alertes et serviables, malgré des signes apparents de fatigue qui se lisent bien souvent sur les visages ; un constat partagé et confirmé par de nombreux citoyens rencontrés dans les couloirs ou les salles d’attente du service des urgences qui mérite d’être souligné et encouragé d’autant plus que les récents aménagements opérés au niveau de cette structure à base de marbre, dalle de sol, menuiserie métallique artistiquement réalisée, ajouté à des équipements et meubles flambant neufs valorisés par une impeccable propreté ont fait que ce service névralgique de l’EPH de M’chedallah, n’a rien à envier à n’importe quelle structure européenne. Nous l’écrivons avec fierté et nous soulignons cette volonté qui anime l’ensemble du personnel pour améliorer encore d’avantage les prestations de service, un état d’esprit qui est ancré dans les mentalités. Nous relevons malheureusement une contrainte sur laquelle butent les malades qui est l’éloignement de la pharmacie de garde située à plus de 04 km soit au chef-lieu de la commune Ahnif, ce qui constitue un casse-tête qui pénalise les malades non véhiculés.
Oulaid Soualah