En dépit de toutes les mesures prises par les services agricoles de la wilaya de Béjaïa, et les autorités locales de Bouhamza et Amalou pour éviter la propagation du virus rabique, un bœuf suspect de rage a été sacrifié et consommé par les villageois. Cela s’est produit, indique le bureau d’hygiène communal d’Amalou, la semaine dernière au cours d’une “Timechrit” organisée par les villageois. La même source ajoute que les personnes qui étaient en contact avec le bovidé “suspect” ont été orientées vers une structure sanitaire spécialisée. S’agissant du cas de rage bovine identifié dans la commune de Bouhamza, il a été abattu avant d’être étêté. Les analyses effectuées sur le cerveau de la bête ont été positives, c’est-à-dire qu’il a été bel et bien infecté par le virus rabique. Les bureaux d’hygiène communaux des deux communes où la rage a fait son apparition dernièrement, sont toujours sur le pied de guerre pour identifier d’autres sujets. Pour ce faire, il a été procédé dès l’apparition de cette maladie contagieuse et mortelle, à la séquestration de tous les bovidés notamment ceux qui se trouvaient en alpage le mois dernier dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il est à signaler en outre que les services agricoles de la wilaya de Tizi-Ouzou ont été alertés et une enquête a été enclenchée pour identifier les éleveurs ayant assuré le pacage des bêtes infectées par le virus rabique et jusqu’à maintenant, croit-on savoir, aucun foyer n’a été identifié. La cellule de crise mise en place au lendemain de l’apparition de la rage bovine dans deux communes de la wilaya de Béjaïa, Bouhamza et Amalou en l’occurrence, n’a pour l’instant rendu aucun bilan.
D. S.
