Aomar : L’abattage reprend de plus belle

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L’abattoir qui avait beaucoup de peine à s’en sortir, au mois de mai passé à cause du manque de clientèle a ouvert ses portes, et ce, en accueillant plus de trois moutons et un veau.

Durant les trois jours par semaine où il intervient, il semble maintenant avoir retrouvé son rythme initial en cette fin de mois de juillet et répond aux normes d’abattage.

Le 25 juillet dernier, la sollicitude des locaux de l’abattoir a commencé peu à peu à connaître un regain d’activité deux bouchers permanents activant sur les lieux, ils sont renforcés par des tâcherons au mois de carême.

Le personnel exécute les tâches d’abattage le samedi, le lundi et mercredi, deux vétérinaires dont une femme se chargent du contrôle des viandes destinées à la consommation, et veillent sur la santé des bestiaux recensés dans les localités de Aomar, notamment dans les opérations d’insémination et vaccins.

Lors de la période creuse allant du mois d’avril à celui de juillet, dit un des deux bouchers, des citoyens à Aomar trouvent qu’il est plus économique d’acheter de la viande ovine désossée, plutôt que d’acheter un mouton, de supporter les frais d’abattage, ainsi que les parties peu prisées par les ménages.

Mais il n’y a pas que la viande qui suscite l’intérêt dans l’abattoir communal, il y a des ramasseurs de peaux qui viennent les récupérer pour 40 DA/kg, lesquelles seront orientées vers les tanneries de Djelfa, Boudouaou et Sétif.

Ces tanneries après les traitements nécessaires apportés au cuir, les revendent aux fabricants de chaussures et autres cordonniers à 140 DA le pied.

L’abattoir communal taxe l’abattage ovin à 100 DA/ la tête et celui bovin à 600 DA/ unité.

A.Cherif

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