Fini le Maillot bleu pour Anelka !

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La fédération de football française semble décidée à en finir et tourner définitivement la page de l’humiliante affaire du récent Mondial sud africain qui a éclaboussé l’image de l’équipe de France.

De France, Djaffar Chilab

Cinq joueurs, jugé responsables ou impliqués ont été convoqués lundi devant la commission de discipline pour être entendus. Il s’agit de Nicolas Anelka, le capitaine Patrice Evra, le vice capitaine Franck Ribery, Jérémy Toulalan et Eric Abidal. Ces derniers ont tous répondu à la convocation ou délégué un représentant à l’exception de Anelka qui indiquent des informations ébruitées n’a daigné ni se présenter ni déléguer son avocat ou son agent. En somme, le joueur a persisté dans sa logique après avoir refusé de consentir à présenter des excuses publiques comme il le lui a été réclamé. Autant de charges cumulées lui ont valu 18 matchs de suspensions. C’est le verdict rendu à son encontre par la commission qui a également retenu 5 matchs pour Evra, 3 pour Ribéry, 1 pour Toulalan tandis que Abidal a bénéficié de la clémence de la commission qui n’a retenu aucune sanction contre lui. Pour précision, ce dernier a été convoqué pour s’expliquer sur sa non participation au dernier match contre l’Afrique du Sud. Avant son audition, Domenech a quelque peu plaidé sa cause devant la commission à qui il a précisé que Abidal n’avait pas refusé de jouer mais avait juste indiqué qu’il ne se sentait pas apte à le faire. Voilà ce qui lui assuré sa relaxe. Ce qui a été loin d’être le cas de Anelka dont les dix huit matchs prononcés à son encontre signifient sans que cela ne soit prononcé ouvertement par la commission sa radiation pure et simple de la sélection au vu de son âge. C’est en tous les cas le fait de la semaine si ce n’est du mois dans le Monde du football français. Les réactions ne se sont d’ailleurs pas fait attendre, et les sanctions sont diversement appréciées. L’emblématique Guy Roux les trouvent « bêtes et méchantes ». Rien que ça. « C’est d’abord injuste d’envoyer 5 joueurs sur 23 concernés en commission de discipline. Pour aboutir à ce coup de mitrailleuse infligé à Laurant Blanc, » a commenté Guy Roux. Plus critique encore il est allé jusqu’à remettre en cause l’aptitude de la commission à statuer sur un cas pareil qui « n’est prévu à travers aucun texte », enfonce t-il le clou. « Elle est à la solde du conseil fédéral », balance t-il encore. L’ancien international bleu, Trésor lui trouve « tout à fait normal que la commission prenne des sanctions exemplaires pour que ça ne se reproduise plus ». D’autres voix se sont également élevées pour réclamer des sanctions contre les dirigeants. A noter par ailleurs que les quatre suspendus ont dix jours de délai pour éventuellement faire appel.

D.C.

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