L’antenne ouverte à coté de l’entrée du stade communal de Lakhdaria est rattachée à la direction de l’agriculture mais rien n’indique que cette bâtisse appartient à ce secteur d’activité.
Dans cet espace composé de deux bureaux et où activent trois fonctionnaires dont un responsable ; les visiteurs ne se bousculent à cette porte que lors des distributions de programmes communaux de développement (PCD) et autres projets destinés aux jeunes fellahs. A l’image des aides venant de l’Etat accordées pour l’entretien des oliveraies, consistant à assurer le greffage, le cornage, et les cuvettes ou encore durant les mises en application des décisions portant sur l’incitation des exploitants à créer des pépinières d’arbres fruitiers. Seulement, souligne une employée faisant partie du personnel ‘’ les deux actions ayant permis d’attirer les ruraux vers le travail de la terre ont été arrêtées après deux ans d’application.’’ Comme on a mis fin pour l’heure au financement des ruchers après avoir constaté un surnombre dans la commune de Lakhdaria ; l’investissement dans l’apiculture est celui qui a le moins progressé. Aussi, signale-t-on de ce côté de ce service de l’agriculture, beaucoup de projets ont été réalisés avec les moyens financiers des paysans ; ceux-ci maintenant ne comptent plus sur les banques pour prendre des initiatives. Ces dernières années, il est remarqué que le créneau d’activité de l’aviculture et le plus demandé auprès de l’administration concernée. A ce propos, on affirme que sur 10 dossiers déposés pour l’obtention d’agréments autorisant l’exercice de la fonction, trois décisions ont pu être établies.
A Cherif
