Les travailleurs de l’APC de Tizi Ouzou montent au créneau

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La rentrée sociale sera-t-elle faite de grève et de paralysie au niveau de l’APC de Tizi Ouzou ? Tout porte à le croire au vu de la tournure que prend le conflit opposant les syndicats à leur administration. La situation  » brûle  » de nouveau entre les sections syndicales et les responsables de l’APC de Tizi Ouzou. Les travailleurs menacent de recourir de nouveau, au débrayage en ce mois de carême. Ces derniers montent, une fois de plus, au créneau pour dénoncer les “mauvaises conditions de travail” dont ils évoluent depuis “très long temps”. en effet, les sections syndicales de ladite APC affiliées à l’Union générale des travailleurs algériens ont dénoncé dans une déclaration au vitriol la “non gestion caractérisée” qui prévaut au sein de leur institution. Une situation faite, selon les rédacteurs de la déclaration de “manœuvre politicienne, d’intrigues et de tiraillements entre ceux là même qui sont sensées les protéger”. Il faut dire dans ce sens que les trois sections syndicales (siège APC, Parc et voirie) signataires de la déclaration incendiaires, rendue publique avant-hier, n’ont guère mis de gants pour fustiger la gestion de la municipalité. Les syndicalistes sont allées jusqu’à parler d’agression “dont seraient victimes les travailleurs” en fait ces agression ne sont que la conséquence de la non prise en charge de leurs (des travailleurs, Ndlr) revendications légitimes portées à leurs connaissances ainsi qu’à celle de la daïra depuis des années  » lit-on sur le document qui nous a été transmis. Avant d’indiquer un peu plus loin que la sonnette d’alarme a été tirée depuis longtemps mais force et de constater que les responsables font la sourde oreille et restent insensibles au SOS des travailleurs. Pour les rédacteurs de la déclaration, les responsables de l’APC de Tizi ouzou sont allés jusqu’à  » renier “leurs engagements pris dans les différentes négociations face à des travailleurs qui accomplissent pourtant consciencieusement et au quotidien leurs tâche dans la dignité qui se trouve aujourd’hui bafouée”. les signataires de la déclaration estiment que les travailleurs “ne peuvent plus supporter cette situation catastrophique de faillite qui prévaut au sein de l’APC de part la démission des responsables et des élus” une raison pour laquelle ils “interpellent” les autorités locales “à leur tête le wali” pour accélérer la prise en charge des revendications des travailleurs qui portent essentiellement sur le renforcement de la sécurité pour offrir un cadre de travail “sécurisé” à travers l’installation d’un poste de police au niveau du siège de l’APC, la régularisation des travailleurs de la régie, la prise en charge de la charte d’habillement et des problèmes de la voirie et du parc matériel. Concernant justement ce volet, le premier responsable de la section syndicale du service voirie de l’APC de Tizi Ouzou a indiqué que les travailleurs se réuniront, aujourd’hui, en assemblée générale dans l’optique, dira-t-il, d’étudier les éventuelles actions de protestation à mener afin de faire valoir leurs revendications. Ces dernières concernent essentiellement l’amélioration des conditions de travail et l’ouverture du service “médecine du travail», veilles doléances des travailleurs de la voirie. Notre interlocuteur souligne que les travailleurs sont “victimes chaque fois de maladie dus à leurs boulot. On enregistre chaque année-le décès d’un d’entre eux sans que les responsables bougent le petit doigt, c’est inconcevable. Nous avons à maintes reprises enclenché des débrayages et autre mouvements de contestation, en vain !” Déclare M. Boubchir, responsable de section syndicale voirie à l’APC de Tizi Ouzou. Ce dernier précise que l’éventualité de déposer un autre préavis de grève n’est pas à écarter “on envisage sérieusement de débrayer”. Une telle éventualité n’arrangera certainement pas les affaires de la population qui fait déjà quand l’APC fonctionne normalement, à d’incessantes contraintes. C’est devenu d’ailleurs, un véritable cauchemar de s’adresser, à titre illustratif, aux guichets de l’état civil de cette municipalité il faudrait pour le faire s’armer de beaucoup de patience. Que dire alors des prestations dans un contexte de grève ou de service minimum ? Pas besoin de philosopher, ça sera la débandade.

Omar Zeghni

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