Avec l’avènement du professionnalisme et le cahier de chargées y afférent, il est certain que certains procédés de dirigeants s’en trouveront chamboulés. Aussi bien dans la trésorerie, les montants de transferts et les primes de matches. Concernant les montants alloués aux primes de signatures. Toutes les transactions dépassent les 50 000 DA, tel que stipulé par la loi de finances doivent se faire par chèque. Un procédé qui inhibera à coup sûr toute malversation et mettre au grand jour les procédés souvent malsains de certains présidents de clubs venus au club pour s’enrichir davantage. Si ce projet de professionnalisme du football algérien connaitra à coup sûr des couacs dus à une mentalité non encore préparée à cela, il convient de mettre en exergue la possibilité de savoir, pour une fois, où va l’argent des bienfaiteurs, des sponsors et des recettes de stades qui sont tout de même des sommes non négligeables. Pour ce qui est de la professionnalisation du football, il est permis de s’accrocher à l’idée de faire dans un premier temps dans le rodage, en attendant que cela se mette définitivement en place, mais concernant la dilapidation de l’argent, il est presque certain que désormais, avec une saine gestion, ceux qui prenaient la club pour une vache à lait en auront pour le compte. Ce ne sont pas les sponsors qui manquent pour venir en aide à la JSK, par exemple. Mais l’usage de l’argent qui prête à équivoque a mis un frein et détourné leur regard. Ce pourquoi, avec cette nouvelle politique, les industriels de la région auront un plaisir de se sentir concernés par l’avènement et mettront la main à la poche pour voir le club de leur amour ravir la vedette aux autres.
Ferhat Zafane